Journée du 17 mai : Guy Kabombo célèbre l’unité nationale autour des FARDC

À l’occasion de la Journée des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le gouvernement a tenu à souligner non seulement la bravoure des militaires, mais aussi l’élan patriotique des civils engagés aux côtés de l’armée. Une cérémonie solennelle a eu lieu ce 17 mai au Mémorial du soldat congolais, au rond-point FORESCOM à Kinshasa, en présence de plusieurs autorités militaires et politiques.

Le Vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et des Anciens Combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, a présidé la commémoration en saluant la mémoire des soldats tombés pour la patrie. « Cette journée a pour but de rendre un hommage mérité à tous les soldats qui ont sacrifié leur vie pour la défense de la patrie », a-t-il déclaré avec gravité, avant de déposer une gerbe de fleurs au pied du monument du soldat inconnu.

Au nom du président Félix Tshisekedi, Commandant suprême des FARDC, le ministre Kabombo a tenu à rendre hommage à « tous les militaires qui ont choisi librement de défendre le pays et ses citoyens, jusqu'au sacrifice suprême ». Il a également salué la mobilisation populaire croissante, citant en particulier les « compatriotes Wazalendo », ces civils qui ont décidé de soutenir les forces régulières sur le terrain.

« Nous saluons la volonté affichée des compatriotes Wazalendo pour leur élan patriotique », a insisté le ministre devant une assemblée composée notamment du chef d’état-major général, le Lieutenant-Général Jules Banza, et de plusieurs hauts gradés des FARDC et de la Police nationale congolaise. Un signal fort d’unité entre civils et militaires dans un contexte sécuritaire toujours tendu dans certaines régions du pays.

Un moment de recueillement interreligieux a également marqué la cérémonie. Des aumôniers militaires représentant différentes confessions ont livré des messages empreints de paix, d’unité et de reconnaissance envers ceux qui risquent ou ont perdu leur vie au service de la nation. « Leur sang versé n’est pas vain », a rappelé l’un des officiants, sous les regards recueillis des participants.

Le 17 mai, au-delà de la commémoration, devient ainsi une journée de cohésion nationale. Entre mémoire, gratitude et engagement, elle réaffirme la nécessité d’une armée forte, républicaine et soutenue par son peuple. Comme l’a résumé Guy Kabombo, « le pays a besoin de l’unité de tous pour bâtir une paix durable et protéger sa souveraineté ».

ST