Kasereka Kabido accusé de trahison par les FARDC : un ralliement au M23 et au Rwanda dénoncé
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont, à travers un communiqué signé par le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, dénoncé le ralliement de Kasereka Kabido et de son mouvement FPP/AP/FCR au Rwanda et à la rébellion du M23/AFC. Une décision qui, selon l'armée congolaise, confirme l'implication de certains groupes armés congolais dans des manœuvres au service des intérêts de Kigali.
Le communiqué des FARDC affirme que ce ralliement « n’étonne personne » et corrobore la position du Commandant Suprême, le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Selon lui, plusieurs mouvements armés opérant en RDC serviraient directement les intérêts du président rwandais Paul Kagame.
Les FARDC accusent ces groupes, dont celui de Kasereka Kabido, d’être créés pour « semer la terreur » parmi la population congolaise, espionner les forces de défense, infiltrer les véritables combattants engagés pour la protection du territoire national et exploiter illégalement les ressources minières de la RDC au profit de raffineries basées à Kigali.
Malgré cette tentative de ralliement, les véritables « Volontaires pour la défense de la Patrie », appelés communément Wazalendo, rejettent la démarche de Kasereka Kabido. L’armée cite notamment l’UPLC de Mayani et d’autres mouvements patriotiques qui réaffirment leur engagement à ne combattre que « l’agresseur », en l’occurrence l’armée rwandaise et ses alliés du M23.
Selon le communiqué, même au sein du propre mouvement de Kasereka Kabido, des voix s’élèveraient déjà pour se désolidariser de lui, refusant d’adhérer à son initiative controversée.
Face à cette situation, l’armée congolaise assure que cette trahison ne freinera pas l’élan national visant à repousser l’agression et à restaurer la souveraineté de la RDC. « Ce n’est pas la trahison de Kasereka Kabido qui va résister à la volonté et à la détermination des Congolais à se défendre », conclut le communiqué des FARDC.
Ce développement intervient dans un contexte sécuritaire tendu à l’est du pays, où les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 continuent d’alimenter une crise humanitaire majeure.
Rédaction de New narratif
