Le gouvernement expose ses réformes pour une éducation de qualité et inclusive

Quatre jours après la rentrée scolaire, la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, et le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ont co-animé un briefing de presse spécial. La rencontre, qui s'est tenue au Studio Maman Angebi de la RTNC, visait à éclairer l’opinion publique sur les enjeux et les priorités de cette nouvelle année scolaire, sous le thème « Rentrée scolaire 2025-2026 : Gratuité, innovations et réformes pour une éducation inclusive et de qualité ».

Dès l'ouverture, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a souligné l'importance que le président de la République attache au dialogue social, qu'il considère comme la clé d'une rentrée scolaire apaisée.

À son tour, la ministre Raïssa Malu a détaillé les mesures et les réformes engagées par le gouvernement pour le secteur de l'éducation. Elle a présenté le plan quinquennal 2024-2029, dont l'ambition est de faire de l’éducation nationale un pilier durable pour le développement du pays. Parmi les réformes majeures, la ministre a cité l'investissement dans la formation des enseignants et inspecteurs, l'intégration des technologies de l'information et de la communication (TIC), le renforcement de l’administration scolaire, la promotion du travail en équipe et la consolidation du dialogue avec les différentes parties prenantes.

La ministre a également mis en lumière plusieurs actions phares pour l'année en cours, notamment la construction de nouvelles salles de classe au niveau primaire et secondaire, la réforme des programmes et le renforcement de la gouvernance scolaire. « Notre objectif est que l’éducation en République Démocratique du Congo soit véritablement un modèle en Afrique », a-t-elle déclaré, tout en assurant que la rentrée scolaire s'était déroulée dans le calme, avec une forte présence des enseignants à leurs postes.

Concernant la gratuité de l’enseignement primaire, la ministre a réaffirmé son caractère obligatoire et son impact positif sur l'accès des jeunes filles à l'école. Les chiffres actualisés sur ce sujet seront publiés la semaine prochaine.

En conclusion, le ministre Patrick Muyaya a rappelé avec fermeté que les forces d'occupation n'ont aucune légitimité pour prendre des mesures en matière d’éducation nationale, insistant sur le respect de la Constitution par tous.

Christian Mutombo Mbala