La RDC mise sur l’intelligence artificielle pour explorer ses ressources minières

La République démocratique du Congo franchit une nouvelle étape dans l’exploitation de ses ressources minières grâce à un partenariat stratégique entre la société japonaise Solafune et le Service géologique national du Congo (SGNC). La signature de l’accord a eu lieu vendredi dernier, en marge de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD9), au Japon, en présence du ministre des Mines, Louis-Watum Kabamba.
Cet accord prévoit le déploiement immédiat d’une plateforme innovante combinant technologies de télédétection satellitaire et intelligence artificielle. Objectif : doter les géologues congolais d’outils performants pour mieux comprendre le sous-sol du pays et identifier de nouveaux gisements miniers. Selon le ministre Kabamba, près de 90 % du sous-sol congolais reste encore inexploité, ce qui ouvre un immense potentiel pour l’avenir du secteur minier.
« Cette initiative représente une avancée majeure dans le transfert de technologie au profit de nos services techniques nationaux », a souligné le ministre. Il a également invité le SGNC à exploiter pleinement cette nouvelle plateforme afin d’étendre la cartographie minière et découvrir de nouveaux dépôts sur l’ensemble du territoire.
En phase avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et sous le leadership de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, Louis-Watum Kabamba a conclu : « Chaque nouveau gisement découvert pourra devenir une mine génératrice de richesses, au bénéfice direct de nos populations. »
Cette coopération avec Solafune illustre la volonté de la RDC de moderniser son secteur minier et de tirer parti des technologies avancées pour valoriser ses ressources naturelles, tout en favorisant un développement économique inclusif.
Gracieux Bazege