Amélioration des conditions de vie et de travail de l'enseignant congolais : Tshisekedi charge le gouvernement à octroyer aux professionnels de la craie d'un statut d'agent de la Fonction publique

Le président de la République Félix -Antoine Tshisekedi, a, dans sa communication du vendredi 19 juillet, au 6 ème Conseil des ministres abordé les conditions de vie de l'enseignant congolais.

D'après le Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le Président de la République a appelé à la prise des mesures visant l'amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants compte tenu du rôle non négligeable qu'ils jouent au sein de la société congolaise.

Ces mesures sont à prendre dans la perspective d'obtenir une éducation de qualité et redorer l'image de ce noble respectable, prestigieux métier, comme l'a fait savoir le ministre de la Communication et médias.
Patrick Muyaya a souligné, selon le Président de la République, qu'il convient de doter aux enseignants d'un statut particulier, fondamental qui garantit aux enseignants de salaires décents et dignes, des avantages spécifiques ainsi que les conditions de travail motivantes et sécurisantes.
“De plus, ce statut devra prévoir l'augmentation du niveau de formation et l'ajustement de mecanismes de leurs recyclage, les réflexions devraient également être faites à l'idée d'accorder aux enseignants les statuts d'agents de la fonction publique en complement de leurs statuts particuliers”, a rapporté la Bouche autorisée du gouvernement national.

D'après Félix Tshisekedi, l'octroi de ce statut pourrait naturellement entrainer des défis.

“D'où la nécessité de veiller à ce que les spécificités de la profession enseignante soit pleinement prise en compte dans le cadre du statut de la fonction publique, bien que cette mesure puisse ouvrir plusieurs avantages, une analyse plus approfondie s'avère nécessaire pour évaluer pleinement ces implications potentielles”, a-t-il instruit.

Pour le Président de la République, il est également indispensable de consulter toutes les parties prenantes concernées y compris les enseignants eux-même dans le cadre de ce processus, a renseigné le compte rendu du Conseil des ministres.
Pour ce faire , Patrick Muyaya a affirmé que le vice-Premier Ministre, ministre de la Fonction publique ainsi que la Ministre d'État, ministre d'éducation nationale ont été chargés d'initier ce travail de réflexion, de consultation.
La vision du président de la République est de trouver une progression entre les différentes parties prenantes pour assurer un avenir meilleur au système éducatif tout entier.

Guy Mafuta