Goma : Début de l'évacuation des militaires et policiers protégés par la MONUSCO vers Kinshasa
Un convoi transportant des militaires et des policiers des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC), ainsi que certains membres de leurs familles, a quitté ce mercredi les installations de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO) à Goma, marquant le début de leur évacuation vers Kinshasa. Ces individus étaient sous la protection de la MONUSCO depuis plus de trois mois dans un contexte sécuritaire tendu dans la province du Nord-Kivu.
Les FARDC ont officiellement salué le lancement de cette opération d'évacuation dans un communiqué rendu public ce jour. L'armée congolaise a tenu à remercier le Comité International de la Croix Rouge (CICR) pour son rôle crucial de facilitateur et d'intermédiaire neutre dans cette opération, soulignant que son intervention s'est faite à la demande du gouvernement de la République Démocratique du Congo, conformément à son mandat humanitaire.
Dans leur déclaration, les FARDC ont également exprimé leur profonde gratitude envers la MONUSCO pour le travail accompli par ses équipes sur le terrain. Elles ont reconnu les efforts de la mission onusienne dans la protection des membres des FARDC et de la PNC, et ce, dans un environnement particulièrement difficile et tendu, en accord avec le mandat qui lui a été confié par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont par ailleurs exprimé leur espoir de voir cette opération d'évacuation se dérouler dans le strict respect des Conventions de Genève, du droit international humanitaire et des engagements pris par toutes les parties impliquées.
Cette évacuation intervient dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant dans la région du Nord-Kivu, où les populations civiles et les forces de sécurité sont confrontées à la violence des groupes armés. La protection de ces militaires et policiers par la MONUSCO pendant plusieurs mois témoigne des défis sécuritaires auxquels ils ont été confrontés. Le transfert vers Kinshasa devrait leur offrir un environnement plus sûr.
Les détails précis du nombre de personnes concernées par cette évacuation et le calendrier complet de l'opération n'ont pas été immédiatement communiqués.
Cependant, ce premier convoi marque une étape importante dans le processus de leur relocalisation. Les autorités congolaises et la MONUSCO devraient continuer à collaborer étroitement pour assurer le bon déroulement de cette opération humanitaire sensible.
Gracieux Bazege
