Apple et les minerais congolais : Entre accusations et réalités
<p>Dans un contexte de tensions politiques et médiatiques, la multinationale Apple se retrouve au cœur d'une controverse liée à l'utilisation présumée illégale de minerais en provenance de la République Démocratique du Congo (RDC). Le Président congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a publiquement critiqué l'entreprise pour son implication supposée dans le commerce de minerais extraits dans […]</p>
Dans un contexte de tensions politiques et médiatiques, la multinationale Apple se retrouve au cœur d'une controverse liée à l'utilisation présumée illégale de minerais en provenance de la République Démocratique du Congo (RDC).
Le Président congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a publiquement critiqué l'entreprise pour son implication supposée dans le commerce de minerais extraits dans des conditions contestables.
Selon le chef de l'État congolais, des minéraux tels que l'étain, le tungstène et le tantale, exploités dans les mines de la RDC, alimentent la production des appareils électroniques haut de gamme d'Apple. Ces allégations suggèrent que le groupe rebelle M23, avec le soutien du Président rwandais Paul Kagame, serait impliqué dans l'extraction illégale de ces ressources stratégiques. Le gouvernement congolais avance que ces minerais seraient ensuite acheminés et blanchis via le Rwanda avant d'entrer dans la chaîne d'approvisionnement d'Apple.
Le 26 avril, une enquête menée par des avocats congolais a mis en lumière des allégations selon lesquelles des entreprises internationales tireraient profit du conflit qui sévit depuis des décennies dans l'est de la RDC. Ces pratiques illégales contribueraient à l'enrichissement de ces multinationales aux dépens des ressources naturelles congolaises. En réponse, une action en justice est en préparation pour contrer ces activités et protéger l'intégrité territoriale de la RDC.
Albert Raphaël Ahindo