Conservation du pouvoir le plus longtemps possible : L’Odyssée de l’UDPS à travers la vision perspicace de Betu Tshiakushiya

Au cœur de la tumultueuse mosaïque politique congolaise, Betu Tshiakushiya Bill Branham de l'UDPS se dresse tel un colosse, incarnant une vision où le pouvoir, tel un serviteur dévoué, œuvre pour l'épanouissement du peuple. Il est le dépositaire d'une histoire chargée de récits épiques et le porteur d'une promesse d'avenir radieux, où l'UDPS pourrait, tel un astre inextinguible, briller au firmament du pouvoir.

Dans le labyrinthe des épopées politiques du Congo, l'UDPS émerge comme un bastion de détermination, un phare guidant vers une nation souveraine et démocratique. Née en réaction à l'ère Mobutu, où la liberté n'était qu'un mirage lointain, l'UDPS a tissé le rêve d'une liberté pour tous.

L'année 2018 a vu s'écrire un nouveau chapitre, un tournant historique avec l'ascension de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, héritier du légendaire Étienne Tshisekedi, qui a bravé l'orage de Mobutu. Cette victoire, telle une aurore nouvelle, soulève des interrogations sur la pérennité du pouvoir et l'écho des sacrifices d'antan.

Est-il concevable que le fruit d'une lutte acharnée de plus de trois décennies ne se savoure que durant une éphémère décennie de gouvernance?

La réponse réside dans l'écho des aspirations démocratiques et le souffle de la volonté populaire. Le pouvoir, si tel un miroir il reflète la volonté du peuple, ne se quantifie pas en années mais en empreintes indélébiles laissées sur le sable du temps.

L'UDPS peut-elle tisser sa toile sur l'échiquier politique pour l'éternité?

À l'image des partis tels que le MPLA en Angola et l'ANC en Afrique du Sud, qui ont sculpté leur présence sur la toile du temps, la longévité semble à portée de main. Mais elle doit être enracinée dans une politique où le bien-être social est la pierre angulaire, scellant ainsi un pacte éternel avec le peuple.

Pour l'UDPS, le défi est de transformer l'héritage des pères fondateurs en un édifice politique qui, tout en rendant hommage à leur lutte, s'adapte aux rythmes changeants d'une société vibrante. La possession du pouvoir n'est pas le but ultime, mais le pinceau avec lequel on peint le tableau d'une nation prospère et harmonieuse.

La question de la durée du pouvoir de l'UDPS se dissout dans l'océan des principes démocratiques, des élections libres et justes, et de la confiance du peuple. Si l'UDPS parvient à maintenir cette confiance grâce à des politiques visionnaires et une gouvernance limpide, alors la durée au pouvoir devient une mélodie secondaire.

Les triomphes de l'UDPS, mesurés par des réformes audacieuses, l'amélioration de la vie des citoyens et la quête de la justice sociale, seront les véritables joyaux de sa couronne.

L'UDPS doit danser au rythme de son temps, répondant aux désirs mouvants de la société. En prouvant sa capacité à innover et à se réinventer, elle restera en harmonie avec les aspirations du peuple.

Bien que des partis comme le MPLA et l'ANC aient écrit leur légende sur des décennies, chaque nation danse au son de sa propre musique politique. L'UDPS doit donc rester fidèle à ses idéaux tout en s'assurant qu'ils résonnent toujours avec les battements du cœur de la société congolaise.

L'épopée de l'UDPS au pouvoir se jouera sur sa capacité à répondre aux appels du peuple, à préserver les valeurs démocratiques et à forger des résultats tangibles. C'est en restant ancrée dans ces principes que l'UDPS pourra prétendre à une ère de pouvoir justifiée et honorée.

Guyvenant Misenge