Massacres à répétition contre des populations congolaises par l'armée rwandaise : Trop c'est trop « C'est la dernière guerre pour le Président Kagame» (Patrick Muyaya)

Le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya a tenu son Briefing presse ce jeudi 27 février au cours duquel l'accent a été mis sur la crise humanitaire, suite aux carnages opérés par l'armée rwandaise depuis son occupation des villes de Goma et de Bukavu.
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, et le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, se sont exprimés sur l'évolution du bilan du carnage de Goma, qui, fait état 8500 morts et plus 4 000 blessés. Chaque jour qui passe, les gens sont tués à Goma. Les populations vivent dans la terreur permanente. Cependant, avec la détermination de tous les congolais, le ministre Patrick Muyaya a lancé un message fort au président rwandais, Paul Kagame, lui, qui est le cerveau monteur de tueries répétitives des congolais et pillages des ressources naturelles congolaises. Comme, il a toujours dit : « cette guerre nous la gagnerons». Patrick Muyaya a rassuré que cette guerre est la dernière pour le président rwandais Paul Kagame, lui, qui a investi dans “l'industrialisation des mensonges”.
A en croire le Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, il est temps que les Congolais infligent une leçon au président rwandais, pour qu'après sa chute, les jeunes rwandais n'osent pas s'aventurer sur son héritage.
Pour apporter une assistance médicale à ces victimes congolaises, le ministre de la Santé a fait le point sur les défis logistiques liés à l’acheminement des équipements médicaux à Goma.
Des défis sanitaires amplifiés par l’insécurité
Le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba a détaillé les obstacles rencontrés pour acheminer l’aide médicale aux populations de l’Est du pays. Il a souligné l’implication des organismes des Nations Unies et des partenaires bilatéraux dans la fourniture de kits de traumatologie, mais a déploré que la piste d’atterrissage de Goma soit endommagée, rendant les livraisons difficiles.
« Nous devions livrer des équipements et des médicaments, mais à cause des conditions sécuritaires, nous avons dû trouver une autre voie. Kigali a été une option, mais cela rallonge le trajet et augmente les coûts », a révélé Samuel Roger Kamba.
Le ministre a également précisé que les zones de santé de Nyiragongo sont parmi les plus touchées et difficiles d’accès. Malgré tout, les équipes médicales restent sur place et continuent de fournir des soins aux blessés.
Un appel à la vigilance et à la mobilisation internationale
Face à cette situation, les deux ministres ont appelé la communauté internationale à agir davantage contre les exactions du Rwanda et du M23. Patrick Muyaya a assuré que des preuves sont documentées et seront utilisées le moment venu pour poursuivre les responsables devant les juridictions compétentes.
Le gouvernement congolais reste déterminé à ne pas céder aux pressions et réaffirme son engagement à défendre la souveraineté du pays face aux agressions extérieures. Cependant le gouvernement congolais n'a pas exclu l'option de dialogue au profit d'une paix durable. Mais, cela doit se faire dans un cadre précis.
Une distinction entre les processus de Luanda et de Nairobi
Le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya a insisté sur l’alignement des processus diplomatiques face à l’agression rwandaise.
Patrick Muyaya a tenu à clarifier la position du gouvernement congolais quant aux démarches diplomatiques en cours. Selon lui, il ne s’agit pas de fusionner les processus de Luanda et de Nairobi, mais plutôt de les aligner.
« Nous ne négocierons pas directement avec les supplétifs du M23. À Luanda, le travail des experts et ministres est terminé, il ne reste que les signatures. Par contre, le processus de Nairobi, initié par l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta, concerne l’ensemble des groupes armés. Il ne faut pas confondre ces dynamiques. »
Le ministre a rappelé que la RDC considère le M23 comme un mouvement terroriste soutenu par le Rwanda. Il a également dénoncé la non-participation du président rwandais Paul Kagame à la finalisation du processus de Luanda, malgré les discussions engagées depuis juillet 2022.
G. B