Tueries répétitives de l'armée rwandaise en RDC : Le régime Tshisekedi n'a pas des «primes» pour des criminels de carrière

Le Porte-parole du Gouvernement congolais, le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya est, au cours du Briefing presse du lundi 10 février, revenu sur la victoire de la République démocratique du Congo, obtenue, lors de la réunion du Conseil des Droits de l'Homme, organisée en urgence suite à l'incursion de l'armée rwandaise ayant occasionné plusieurs milliers des morts et des blessés.
Patrick Muyaya a salué les positions officielles de tous les membres du CDHUN sur la situation humanitaire dans l'Est de la RDC. Selon le porte-parole du gouvernement congolais, Il n'y a aucun pays qui a soutenu le Rwanda dans son aventure d'agression, de pillages et de perpétration, de crimes de guerre, de crimes de génocide...
Patrick Muyaya a rappelé que le passage de la Ministre des Affaires étrangères congolaise Thérèse Wagner Kayikwamba à l'Union européenne a un écho favorable. Ministre Patrick Muyaya est convaincu qu'il y aura une séance dans les jours qui viennent au cours de laquelle on va discuter des sanctions contre le Rwanda.
Autre avancée significative évoquée côté congolais, c'est la menace sérieuse de la Grande-Bretagne à l'endroit au Président rwandais, qui risque de perdre 1 milliard $ d'appui, s'il continue avec son aventure criminelle.
Pour Patrick Muyaya, le Rwanda a atteint un niveau de violence automatiquement que les autres pays du monde réagissent.
La partie congolaise s'appuie également sur la déclaration de la Belgique par le biais de son ministre des Affaires étrangères de Belgique, qui a annoncé que l'Union européenne devait envisager de mesures contre le Rwanda. Peu importe le temps va prendre.
A en croire Patrick Muyaya, il y a la réalité du terrain qui impose en tout cas plus de pressions sur le Président rwandais, d'abord pour retirer ses troupes du territoire congolais. «Mais aussi pour nous assurer que nous apportons l'aide humanitaire urgente pour ces populations qui en ont besoin...», a-t-il ajouté.
Il sied de souligner qu'avec les différents fronts engagés contre l'aventure criminelle rwandaise par le gouvernement congolais, malgré le schéma de dialogue dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi, il n'y aura pas de récompense pour ceux qui ont tué, violé et pillé.
S'appuyant sur le Front judiciaire, le ministre Patrick Muyaya l'a rappelé avec insistance : il n'y aura pas des primes pour ceux qui ont tué. Avec la dernière horreur signée par l'armée rwandaise à Goma, des enquêtes seront diligentées par la Justice internationale contre les auteurs et leurs complices, tous écoperont des lourdes sanctions.
Christian Mutombo