Kinshasa : interdiction stricte d'exploitation d'un véhicule de transport public sans la couleur jaune

Le ministre provincial des Transports et de la Mobilité urbaine de la capitale, Bob Amisso, a annoncé, ce vendredi 7 mars, une nouvelle règlementation qui interdit strictement l'exploitation de tout véhicule de transport public sans la couleur jaune obligatoire. Cette décision intervient dans le cadre des efforts continus des autorités pour améliorer l'organisation et la sécurité du secteur du transport à Kinshasa.
À partir de ce jour, tous les véhicules de transport public, y compris taxis et taxis-bus, doivent arborer la couleur jaune réglementaire, une mesure censée renforcer la visibilité des véhicules dans le trafic dense de la ville et assurer une meilleure identification par les autorités et les passagers. Le ministre Amisso a souligné que cette décision s'inscrit dans une démarche visant à lutter contre les désordres dans le secteur du transport urbain tout en augmentant la sécurité routière.
« Il s'agit d'une obligation légale qui concerne tous les véhicules de transport public circulant dans la ville. Les propriétaires et exploitants doivent se conformer sous peine de sanctions sévères », a déclaré le ministre dans un communiqué officiel. Dès à présent, tout véhicule ne respectant pas cette norme sera contraint à se mettre en conformité, et les contrôles seront renforcés pour veiller au respect de la mesure.
L'introduction de cette nouvelle réglementation répond à plusieurs objectifs : améliorer la sécurité des passagers, faciliter l’identification des véhicules et, selon les autorités, contribuer à un trafic plus fluide. Les autorités provinciales insistent sur l'importance d'une coopération totale des acteurs du secteur, des conducteurs aux propriétaires de véhicules, pour une mise en œuvre réussie.
Les Kinois doivent également s'attendre à des contrôles stricts dans les jours à venir. Cette réforme, bien que bien accueillie par certains usagers, pourrait néanmoins représenter un défi logistique pour les exploitants de transport public qui devront ajuster rapidement leurs flottes de véhicules.
Le ministre Bob Amisso a conclu en appelant à une adhésion totale à cette initiative, assurant que des mesures de surveillance et des sanctions adaptées seraient appliquées pour faire respecter cette nouvelle règlementation. Cette initiative pourrait marquer un tournant pour les transports publics à Kinshasa, mais aussi pour la sécurité et l’organisation du trafic urbain.
Cedrick Katay Kalombo