Affaires complices de Nangaa : «Ses propos sur ma personne n'engagent que lui et ceux qui les lui ont mis dans la bouche» (Patient Sayiba)
<p>Après Claudel Lubaya, c'est au tour de Patient Sayiba de rejeter en bloc les accusations faites aux services de renseignements militaires par l'un des proches de Corneille Nangaa, Eric Nkuba Shibantu. Sur son compte X, l'ancien Directeur Général de l'Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) évoque « une comédie montée par le désormais célèbre […]</p>

Après Claudel Lubaya, c'est au tour de Patient Sayiba de rejeter en bloc les accusations faites aux services de renseignements militaires par l'un des proches de Corneille Nangaa, Eric Nkuba Shibantu.
Sur son compte X, l'ancien Directeur Général de l'Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) évoque « une comédie montée par le désormais célèbre bureau de renseignement militaire médiatique (Ex DEMIAP), ayant certainement mis dans la bouche d'un détenu des citations prétendument impliquant mon soutien à l'AFC. Il est évident que je ne connais ni d'Adam ni d'Ève sieur Éric Nkuba. Ses propos sur ma personne n'engagent que lui et ceux qui lui ont mis les noms et les paroles à prononcer au cours de cette vaste farce » a-t-il fait savoir.
Pour Patient Sayiba, un tel montage ne peut se concevoir que dans une dictature ; celle qu'il dit avoir dénoncé chaque jour. «Et si l'objectif de cette mascarade est de me salir, ils ont complètement raté leur coup. Si c'est pour m'intimider plus qu'ils ne l'ont fait jusqu'ici, là aussi c'est une peine perdue. Je note quand même, non sans curiosité, que, pour la première fois depuis l'avènement de ce régime, un détenu accusé de faits graves soit interrogé dans une salle très propre et très bien climatisée, qu'il soit assis confortablement et qu'on l'aide même à trouver des réponses. Apparemment c'est la seule avancée dans « l'État de droit » tant vanté, mais creux en substance. Ceci dit, je rappelle que je suis un républicain et que mon combat s'inscrit dans ma foi et les valeurs que j'ai toujours défendues, » a-t-il conclu, en indiquant que « la vaste farce de ce soir ne m’empêchera pas de prendre ma tasse de café, encore moins de poursuivre mon noble combat républicain pour le Congo tant rêvé. »
Ce fait révélé par Eric Nkuba Shibantu venait confirmer les dires de Christophe Lutundula, Vice-Premier Ministre et ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie, le 26 mars dernier lors d'un briefing presse co-animé avec son collègue de la Communication et des Médias. Le Vice-Premier Ministre avait alors révélé un plan du M23, soutenu par l'armée rwandaise, visant à étendre leur influence au-delà du Nord-Kivu. Depuis ces révélations, les présumés complices réfutent tour à tour ces accusations.
P. M.