Kinshasa : La route Kabambare, un calvaire quotidien pour les usagers
La dégradation de l'avenue Kabambare paralyse la circulation et expose les usagers au danger.
La dégradation avancée de cette artère vitale paralyse la circulation et met en danger les usagers.
La route Kabambare, située au croisement des avenues Huilerie et s'étendant jusqu'au niveau de Bon Marché, est devenue un véritable parcours du combattant pour les habitants des communes de Kinshasa et de Barumbu.
Les nids-de-poule, les caniveaux bouchés et les inondations récurrentes rendent la circulation quasi impossible, mettant en péril la sécurité des usagers et paralysant l'activité économique de la zone.
Les témoignages recueillis auprès des riverains et des usagers de cette voie sont unanimes.
La dégradation de la route Kabambare est devenue un véritable calvaire
Johakim, un habitant du quartier, décrit les difficultés rencontrées lors des périodes de pluie : "Les inondations sont fréquentes et les caniveaux débordent, créant des flaques d'eau qui rendent la route glissante et dangereuse. Les accidents sont légion."
De son côté, Josué, un autre riverain, pointe du doigt la responsabilité des autorités : “Toutes les routes de la ville sont dans un état lamentable. La direction Bokasa, Kabambare, Wangata, Croix Rouge, Prince Kasavubu, Kabinda, Rwakading, Poids Lourd, Kasaï, Huilerie... la liste est longue.”
Les nids-de-poule et les inondations ralentissent considérablement la circulation, entraînant des embouteillages monstres, notamment à la saison des pluies.
Les nids-de-poule endommagent les véhicules, entraînant des frais de réparation supplémentaires pour les conducteurs.
Junior Okito, un motard, témoigne : "Les nids-de-poule sont nombreux et abîment nos motos. Un trajet qui devrait durer 30 minutes peut facilement prendre une heure à cause des détours."
La dégradation de la route Kabambare est un problème qui touche de nombreux habitants de Kinshasa. Les autorités compétentes sont appelées à prendre des mesures urgentes pour réparer cette voie et améliorer les conditions de circulation des usagers. Il en va de la sécurité de tous et du développement économique de la ville.
Christelle et Jude Massamba (Stagiaires UNISIC)