Le président Félix Tshisekedi défend la liberté d'expression
Lors de la 22ème réunion du conseil des ministres, tenue le 15 novembre 2024, le Président Félix Tshisekedi a fermement défendu la liberté d'expression, en réponse à un incident impliquant Denis Sessanga, président du parti politique Envol. Une vidéo virale, datée du 14 novembre, montrait des policiers utilisant des méthodes discutables pour appréhender l'acteur politique lors d'une activité de sensibilisation contre la révision ou le changement de la constitution.
Le Président Tshisekedi, informé de cet incident, a rappelé l'importance de l'article 23 de la constitution, qui garantit à chaque citoyen le droit à la liberté d'expression. Ce droit inclut la liberté d'exprimer ses opinions ou convictions par la parole, l'écrit ou l'image, dans le respect strict de la loi.
Manifestant son mécontentement, le chef de l'État a déclaré : « Quelle que soit la raison de cet acteur politique, la méthode utilisée par les éléments de la police pour le conduire à leur poste ne devrait en aucun cas s'apparenter à des voies de fait, caractérisées par une brutalité. »
En réponse à cette bavure policière, le Président a demandé au Vice-Premier Ministre, ministre de l'Intérieur, de prendre des mesures préventives pour encadrer les manifestations publiques et éviter de tels dérapages à l'avenir. Il a insisté sur le fait que tout citoyen a le droit de s'exprimer librement et a exhorté les policiers à exercer leur métier avec professionnalisme, en protégeant la population et ses biens.
Cet incident souligne l'engagement du Président Tshisekedi à défendre les droits fondamentaux et à promouvoir un environnement où la liberté d'expression est respectée et protégée.
Keren LUKULA