RDC : le COSET exige une mission de contrôle suite à des désactivations d'enseignants

Le Conseil Syndical pour l'Émergence des Travailleurs (COSET) a lancé un appel au gouvernement pour qu'il autorise une mission de contrôle physique des bureaux gestionnaires, conformément à l’ordre de mission collective n°MINEDU-NC/CABMINETAT/NCS/OTG/006/2025 du 24 janvier 2025. Cette demande a été formulée ce mercredi 12 février 2025 par le Secrétaire général du COSET, l’ingénieur Méliès Ndelo.
Le COSET souligne que plusieurs cadres et agents des bureaux gestionnaires, souvent appelés enseignants assis, ont été désactivés par erreur lors du dernier contrôle de la Direction nationale de contrôle et de paie des enseignants (DINACOPE). Cette situation se superpose aux nombreux cas d’enseignants, debout et assis, déjà désactivés de manière irrégulière, plongeant ces professionnels dans une grande précarité.
« Le pays fait face à une agression dans sa partie Est, mais cela ne justifie en aucun cas que des administratifs, des mères et des pères de famille soient privés de leur salaire de manière irrégulière», a déclaré Méliès Ndelo, avant d'exiger : «Nous demandons donc au gouvernement, en accord avec le protocole d'accord de Bibwa, d'autoriser cette mission afin de rectifier cette situation et ainsi préserver la paix sociale dans le sous-secteur de l’Éducation nationale.»
Le COSET insiste sur l’urgence de cette mission, qui permettra de rétablir les enseignants dans leurs droits et d’éviter l’aggravation d’une crise sociale déjà préoccupante.
Il convient de rappeler que le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté dispose désormais d’un Plan Quinquennal de l’Éducation Nationale, initié sous l’actuelle ministre d'État, Raïssa Malu Dinanga. Ce plan s’inscrit dans la continuité des cadres stratégiques précédents, tels que le Plan Intérimaire de l’Éducation et la Stratégie Sectorielle de l’Éducation.
La décision est maintenant entre les mains du gouvernement, qui devra répondre à cette requête du COSET pour éviter de nouvelles tensions dans le secteur éducatif.
Rémy Mbuyi