RDC : Très affaibli, le M23 accuse l'Armée congolaise de violer le cessez-le-feu et dénonce la présence de mercenaires

Dans un communiqué publié le 8 janvier, le mouvement rebelle M23 soutenu par RDF a accusé les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et leurs alliés de violer le cessez-le-feu en intensifiant les frappes militaires. Très essoufflé, le groupe terroriste a également dénoncé la présence imaginaire de mercenaires étrangers sur le territoire congolais, qu’il qualifie de menace pour la stabilité de la région.
Revenant sur la récente prise de Masisi-Centre par ses troupes, les tueurs du M23 ont affirmé que cette action était motivée par la nécessité de "neutraliser la menace à la source", pointant du doigt la prétendue présence des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) dans cette zone. Cette justification intervient alors que des voix s’élèvent pour condamner les exactions commises par la rébellion dans les territoires qu’elle occupe.
Le communiqué du M23 est perçu par les observateurs comme un aveu de faiblesse face à la montée en puissance des opérations militaires menées par l’Armée congolaise et ses partenaires. Selon les sources militaires, les contre-offensives en cours ont permis de réduire considérablement la capacité de nuisance du groupe rebelle. « L'ordre est donné de frapper durement l'ennemi », ont affirmé des responsables des FARDC, assurant que des avancées notables ont déjà été enregistrées sur le terrain.
Dans un contexte marqué par une recrudescence des tensions dans l’est du pays, les forces armées congolaises poursuivent leur mission de récupération des territoires occupés par la rébellion. Ces opérations visent également à réinstaurer l’autorité de l’État dans les zones longtemps sous contrôle rebelle. Les populations civiles, premières victimes de ces affrontements, saluent ces avancées et expriment l’espoir de retrouver une stabilité durable.
La communauté internationale, appelée à intervenir par le M23 pour garantir le respect du cessez-le-feu, reste en observation face à cette crise humanitaire et sécuritaire qui ne cesse de s’aggraver.
Gracieux Bazege depuis Goma