RDC : L'étau se resserre sur les corrupteurs ! L'IGF applaudit un pas décisif du gouvernement et met la pression sur le Parlement pour une adoption rapide de la loi anti-corruption

En vue de renforcer la lutte contre la criminalité économique et financière, le gouvernement congolais a franchi une étape significative en adoptant un projet de loi portant création d'un parquet spécialisé. Cette initiative, saluée avec enthousiasme par l'Inspection Générale des Finances (IGF), sera prochainement soumise à l'examen de l'Assemblée nationale.
L'IGF, gendarme des finances publiques, a exprimé sa "profonde gratitude" envers le Président de la République et le Gouvernement pour cette avancée majeure. Dans une déclaration officielle, l'organe de contrôle a souligné que la création du Tribunal Pénal, Économique et Financier ainsi que du Parquet National Financier qui y sera rattaché, représente un tournant crucial dans la bataille acharnée contre la corruption qui mine le développement de la République Démocratique du Congo.
Pour l'IGF, cette décision gouvernementale est l'aboutissement des réformes qu'elle préconise avec insistance depuis 2022. L'institution estime que la mise en place de ces instances judiciaires spécialisées permettra de consolider de manière substantielle l'arsenal juridique et institutionnel dédié à la traque et à la sanction des infractions financières et économiques, des fléaux qui gangrènent les fondations de l'économie nationale.
Forte de cette étape "décisive" franchie par l'Exécutif, l'Inspection Générale des Finances a désormais les yeux rivés sur l'Assemblée Nationale. L'IGF a exprimé son "vif souhait" de voir la chambre basse du Parlement s'emparer rapidement de ce projet de loi pour un examen et une adoption diligents. L'urgence de doter la RDC de ces instruments judiciaires spécialisés est cruciale, insiste l'IGF, afin de traduire en actes concrets la volonté politique affichée au plus haut niveau de l'État en matière de bonne gouvernance et de lutte contre l'impunité.
L'adoption de cette loi par les députés nationaux marquerait une avancée considérable dans les efforts visant à assainir la gestion des finances publiques et à promouvoir un environnement économique plus sain et transparent en République Démocratique du Congo. L'IGF, tout en se félicitant du chemin parcouru, appelle désormais le pouvoir législatif à ne pas relâcher la pression et à concrétiser cet espoir de changement pour le bien de la nation congolaise.
Gracieux Bazege