Affaire complice de Naanga : L'UDA Originelle dément les accusations d'Éric Nkuba à l'encontre de son président, Claudel Lubaya
<p>L'Union Démocratique Africaine Originelle (UDA) a émis un communiqué ce vendredi 5 avril pour manifester son mécontentement vis-à-vis des déclarations d'Éric Nkuba Shibantu, coordinateur de l'AFC. Dans ces déclarations, il a impliqué Claudel Lubaya, président et fondateur de l'UDA, l'accusant de conspirer avec Corneille Nangaa dans le but de déstabiliser la République. L'UDA «réfute fermement […]</p>
L'Union Démocratique Africaine Originelle (UDA) a émis un communiqué ce vendredi 5 avril pour manifester son mécontentement vis-à-vis des déclarations d'Éric Nkuba Shibantu, coordinateur de l'AFC.
Dans ces déclarations, il a impliqué Claudel Lubaya, président et fondateur de l'UDA, l'accusant de conspirer avec Corneille Nangaa dans le but de déstabiliser la République.
L'UDA «réfute fermement ces allégations sans fondement qui nuisent à l'honneur et à la réputation de son président, tout en évoquant les périodes difficiles de la dictature de la deuxième République», selon le communiqué du parti dont Claudel Lubaya a été élu député national à plusieurs reprises.
Claudel Lubaya et son parti réitèrent leur engagement envers la Constitution, les lois, ainsi que les droits et libertés fondamentaux de chacun, dans le respect de l'État de droit. Le parti exprime ses objectifs politiques en harmonie avec les principes de la République et «confirme son aspiration légitime à accéder au pouvoir d'État par des voies pacifiques et démocratiques, en accord avec la philosophie et la vision des pères fondateurs de la RDC». Il déclare également qu'il continuera sa lutte de façon « républicaine, sans succomber aux menaces ou à la terreur que ses opposants cherchent à lui imposer, dans un contexte tendu et d'intimidations grandissantes. »
Ces précisions interviennent après les témoignages d'Éric Nkuba durant son interrogatoire, où il a désigné plusieurs personnalités comme étant ses « contacts politiques internes », y compris l'ex-président Joseph Kabila, le député national Claudel Lubaya, John Numbi, Joseph Olenghankoy, Bob Kabamba et Patient Sayiba. Au vu des circonstances, il apparaît que Claudel Lubaya et son parti sont les premiers à contester ces allégations, mais probablement pas les derniers.
P.M