Bandundu: Le porte-parole des opérations NGEMBA met en garde la jeunesse du Grand Bandundu contre la milice Mobondo

À l’occasion de la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, le porte-parole des opérations NGEMBA, Antony Mualushayi, a adressé un message fort à la jeunesse du Grand Bandundu, l’exhortant à se détourner de la milice Mobondo qu’il qualifie de dangereuse manipulation, loin de toute forme de résistance légitime.
Dans son adresse, il a rappelé que pendant que la nation célèbre les sacrifices des pères de l’indépendance, certains groupes exploitent la misère et les frustrations de la jeunesse pour l’entraîner dans des logiques de haine, de division ethnique et de violence. Il a insisté sur le fait que la milice Mobondo n’est ni une armée, ni une solution, mais un piège meurtrier.
S’adressant particulièrement aux jeunes des provinces du Kwilu, du Kwango et du Maï-Ndombe, il les a appelés à ne pas se laisser instrumentaliser par des discours mensongers, souvent portés par des politiciens en quête d’influence, qui les utilisent en période de trouble avant de les abandonner dans l’oubli.
Antony Mualushayi a également insisté sur les voies honorables que la République offre à sa jeunesse : les écoles, les centres de formation professionnelle, l’armée régulière, les entreprises ou encore les grands chantiers de développement. À ses yeux, c’est dans ces espaces que la jeunesse peut véritablement servir la nation et non dans les groupes armés.
Selon lui, refuser de rejoindre la milice Mobondo revient à faire preuve de maturité et de responsabilité, tout en œuvrant à la préservation de la paix et du développement dans la région. Il estime que les jeunes doivent s’organiser pour construire l’avenir du Grand Bandundu, et non pour le détruire à travers des actes de violence.
Pour le porte-parole des opérations NGEMBA, la vraie lutte à mener est celle du progrès et de la stabilité, et les véritables défenseurs de la République sont ceux qui s’engagent à la construire, et non ceux qui participent à sa désintégration.
Gracieux Bazege