Déni du Rwanda face aux accusations burundaises d'implication dans l'attaque à la grenade

<p>Dans un contexte de tensions diplomatiques exacerbées, le Rwanda a formellement réfuté les allégations du Burundi l'accusant de collusion avec les insurgés du groupe RED-Tabara, responsables d'un récent attentat à la grenade sur le sol burundais. La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a exhorté le Burundi à régler ses conflits internes sans impliquer le [&hellip;]</p>

13 Mai 2024 - 18:56
13 Mai 2024 - 18:56
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Déni du Rwanda face aux accusations burundaises d'implication dans l'attaque à la grenade

Dans un contexte de tensions diplomatiques exacerbées, le Rwanda a formellement réfuté les allégations du Burundi l'accusant de collusion avec les insurgés du groupe RED-Tabara, responsables d'un récent attentat à la grenade sur le sol burundais.

La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a exhorté le Burundi à régler ses conflits internes sans impliquer le Rwanda dans des actes qu'elle qualifie d'« abjects ».

L'incident tragique survenu le vendredi 10 mai 2024 a laissé 38 personnes blessées, selon le ministère de l'Intérieur burundais, qui pointe du doigt les rebelles RED-Tabara, tout en dénonçant un prétendu soutien rwandais à ces derniers.

Les relations bilatérales entre le Rwanda et le Burundi se sont progressivement dégradées depuis le début de l'année, suite aux déclarations renouvelées du président burundais Evariste Ndayishimiye, accusant le Rwanda de financer et d'entraîner les rebelles RED-Tabara, opposants au régime en place au Burundi.

Le RED-Tabara, considéré par les autorités burundaises comme une organisation terroriste, est tenu responsable d'une tentative de coup d'État manquée en 2015. Fondé en 2011, le groupe a été impliqué dans diverses attaques sur le territoire burundais depuis 2015.

En début d'année, le Rwanda a reproché au Burundi de fermer la frontière commune, suite à une offensive attribuée au RED-Tabara par les autorités burundaises.

Mulebourg