Entre mythe et réalité : La gouvernance de Fatshi Béton sous le microscope
<p>Dans un paysage politique où la frontière entre le mythe et la réalité devient de plus en plus floue, André Claudel Lubaya offre une analyse sans concession de la gouvernance actuelle en République démocratique du Congo. Dans une déclaration qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, André Claudel Lubaya, figure politique et critique […]</p>

Dans un paysage politique où la frontière entre le mythe et la réalité devient de plus en plus floue, André Claudel Lubaya offre une analyse sans concession de la gouvernance actuelle en République démocratique du Congo.
Dans une déclaration qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, André Claudel Lubaya, figure politique et critique du régime actuel, a lancé ce 15 mai, un assaut verbal contre les pratiques politiques actuelles en RDC. Selon lui, un culte de la personnalité s'est formé autour du président actuel, le présentant comme un leader aux capacités hors normes, capable de réaliser des projets pharaoniques en un temps record.
Lubaya dénonce ce qu'il considère comme des promesses irréalistes, telles que la construction d'une université de l'envergure de Harvard à Mbandaka en moins d'un an, ou encore le développement de projets urbains ambitieux comme la ville de KITOKO et Fatshi city, sans oublier les réseaux de téléphérique et de métro à Kinshasa. Ces projets, selon lui, ne sont que des maquettes brillantes destinées à séduire les électeurs sans jamais se concrétiser.
L'homme politique va plus loin en comparant le président à un « roi soleil » de la mythologie congolaise, une figure inattaquable et inzulukable, rappelant la légende de Mobutu qui, enfant, aurait vaincu un léopard à mains nues. Lubaya met en doute ces narrations, affirmant que derrière les paillettes se cache une réalité bien moins reluisante, où le président, surnommé Fatshi Béton, esquive les problèmes sans jamais assumer ses responsabilités politiques ou morales.
Il critique également l'entourage du président, composé de flatteurs qui, tout en le louant publiquement, le critiquent en privé. Ces individus, qui ont servi sous Mobutu puis Joseph Kabila, sont décrits comme des opportunistes, prêts à changer de camp pour rester au pouvoir.
André Claudel Lubaya suggère au président Tshisekedi de se défaire de son alter ego, Fatshi Béton, pour embrasser pleinement son rôle de chef d'État, en assumant les responsabilités inhérentes à sa fonction. Il l'invite à affronter la réalité avec courage et à se montrer digne de la confiance du peuple congolais.
Cette déclaration incisive de Claudel André Lubaya soulève des questions essentielles sur la nature de la gouvernance en RDC et sur la capacité des leaders à répondre aux attentes réelles de la population. Elle interpelle directement le président Tshisekedi et son gouvernement à faire preuve de transparence et de responsabilité.
Guyvenant Misenge