Mpox : la promiscuité dans les camps de déplacés, un facteur aggravant la contamination

<p>Lors d'un entretien avec l'ACP ce 28 août 2024, l'ONG Medair a alerté sur le risque accru de propagation du mpox (variole du singe) dans les camps de déplacés de la province du Nord-Kivu, en raison notamment des conditions de vie précaires et de la promiscuité. Selon l'ONG, le manque d'hygiène et la surpopulation dans [&hellip;]</p>

28 Août 2024 - 21:02
28 Août 2024 - 21:02
 0
Mpox : la promiscuité dans les camps de déplacés, un facteur aggravant la contamination

Lors d'un entretien avec l'ACP ce 28 août 2024, l'ONG Medair a alerté sur le risque accru de propagation du mpox (variole du singe) dans les camps de déplacés de la province du Nord-Kivu, en raison notamment des conditions de vie précaires et de la promiscuité.

Selon l'ONG, le manque d'hygiène et la surpopulation dans ces camps favorisent considérablement la transmission du virus, particulièrement dans la zone de santé de Nyiragongo, la plus touchée.

« Les chiffres montrent que Nyiragongo concentre le plus grand nombre de cas, en raison de la présence de nombreux camps de déplacés. Dans ces environnements, les conditions sanitaires sont déplorables et la promiscuité est extrême, avec souvent plus de 10 à 15 personnes par foyer. Or, le mpox se transmet principalement par contact direct. Il est donc très difficile de l'endiguer dans de telles conditions », a expliqué le Dr Pierre Olivier Ngadjole, conseiller santé de Medair.

Parallèlement à cette situation préoccupante, l'Afrique, épicentre de la résurgence du mpox, attend la livraison d'environ un million de doses de vaccin, a annoncé le directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ce mercredi 28 août. Il a également appelé à un transfert de technologie pour renforcer la production vaccinale sur le continent.

P.M