RDC : Éric Tshikuma déroule le tapis rouge des réformes urgentes pour une presse Libre, le Gouvernement sommé de passer à l'acte

Dans une vibrante déclaration marquant la Journée mondiale de la liberté de la presse, le député national Éric Tshikuma a élevé la voix avec une fermeté palpable, transformant les traditionnels vœux en un impérieux appel à l'action.
Au-delà des hommages de façade, il a mis le doigt sur la plaie des réformes stagnantes, sommant le gouvernement congolais de traduire ses promesses en mesures concrètes pour enfin garantir une liberté de la presse qui ne soit plus un vœu pieux, mais une réalité tangible et inaliénable. L'heure n'est plus aux discours, mais à l'édification d'un écosystème médiatique véritablement libre et responsable.
La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse a été le théâtre d'une prise de parole remarquée, celle du député national Éric Tshikuma. Loin des effusions lyriques habituelles, son intervention a résonné comme un coup de tonnerre dans le ciel médiatique congolais.
Avec une clarté déconcertante, il a rendu un hommage appuyé au courage indomptable des journalistes de la République démocratique du Congo, ces artisans de l'information qui bravent quotidiennement les écueils de la désinformation, les tentatives d'intimidation et, dans les cas les plus tragiques, la menace existentielle.
«La liberté de la presse n'est pas négociable», a martelé l'élu, inscrivant d'emblée son propos sous le sceau de l'intransigeance.
Reconnaissant la noblesse de leur mission, il a souligné que cette liberté fondamentale ne saurait s'affranchir des impératifs de rigueur, d'éthique et de responsabilité, esquissant ainsi les contours d'un pacte vertueux entre la société et ses informateurs.
Cependant, l'acuité du discours de Éric Tshikuma s'est particulièrement manifestée dans son interpellation directe au gouvernement, et plus spécifiquement au Ministère de la Communication et Médias, piloté par Patrick Muyaya.
Saluant les intentions affichées en matière de réformes, le député a insisté sur la nécessité impérieuse de transformer ces velléités en actions palpables.
La feuille de route issue des États généraux de la communication et des médias (EGCM) ne doit plus être un simple document de référence, mais un plan d'exécution rigoureux, débouchant sur la refonte du cadre légal, le renforcement des organes de régulation et, in fine, l'assainissement d'un environnement médiatique encore trop souvent miné par les pressions et les opacités.
Derrière cet appel vibrant se profile un avertissement à peine voilé : celui de ne pas décevoir les espoirs placés dans les plus hautes instances de l'État. À l'heure où la RDC ambitionne de se positionner comme une démocratie moderne et respectueuse des droits fondamentaux, la manière dont elle traite sa presse constitue un indicateur crucial de sa crédibilité sur la scène nationale et internationale.
En choisissant de s'exprimer avec une telle franchise, Éric Tshikuma ne se contente pas d'un rôle d'observateur critique. Il se positionne en véritable acteur du changement, lançant un appel pressant à une prise de conscience collective. Dans un pays où l'information demeure un enjeu de pouvoir et parfois un champ de bataille, il n'est plus temps de tergiverser avec les libertés fondamentales.
L'urgence est à la garantie définitive d'une presse libre, indépendante et responsable, pilier essentiel d'une démocratie véritablement épanouie.
Gracieux Bazege