Réformes Constitutionnelles : Les anciens Premiers Ministres soutiennent, mais Bruno Tshibala, Ilunga Ilukamba, Matata Ponyo et Sama Lukonde absents
Dans un communiqué consulté par New Narratif RDC, cinq anciens Premiers ministres de la République démocratique du Congo ont exprimé leur soutien aux réformes constitutionnelles initiées par le président Félix Tshisekedi. Léon Kengo wa Dondo, Évariste Mabi Mulumba, Samy Badibanga Ntita, Adolphe Muzito et Norbert Likulia Bolongo se sont déclarés favorables à la mise en place d'une commission multidisciplinaire chargée d'évaluer et d'analyser l'actuelle Constitution.
Le président Tshisekedi a récemment annoncé la création d'une commission spéciale en vue d'initier des réformes constitutionnelles. L'objectif est d'adapter la loi fondamentale du pays aux besoins actuels. Les anciens chefs de gouvernement se disent prêts à contribuer à ce débat crucial, qu'ils considèrent comme étant dans l'intérêt de la République.
Cependant, cette initiative n'est pas sans susciter des critiques. L'opposition et une partie de la société civile accusent Félix Tshisekedi de vouloir utiliser ces réformes pour prolonger son mandat au-delà des limites fixées par la Constitution. Ces critiques soulignent les tensions politiques autour des enjeux institutionnels et la nécessité de maintenir un dialogue national inclusif pour éviter toute crise majeure.
Il est important de noter que certains anciens Premiers ministres, tels que Bruno Tshibala, Ilunga Ilukamba, Matata Ponyo, tous de l'opposition contre le régime actuel, ainsi que Sama Lukonde, actuel président du Sénat, n'ont pas signé ce communiqué de soutien. Leur absence souligne les divisions politiques persistantes et les défis à surmonter pour parvenir à un consensus national.
Les réformes constitutionnelles proposées par le président Tshisekedi et soutenues par certains anciens Premiers ministres représentent une étape importante pour l'avenir de la République démocratique du Congo. Toutefois, les critiques et les tensions politiques montrent qu'un dialogue inclusif et constructif est essentiel pour garantir la stabilité et le progrès du pays.
Guyvenant Misenge