Réponse structurée contre Monkeypox: Samuel Roger Kamba appelle à la non panique

<p>Le ministre de la Santé publique et prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba a joué à l'apaisement des esprits congolais, face au virus Mpox, qui, est déclaré une urgence internationale selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Lors de son passage au briefing presse animé jeudi par le Porte-parole du gouvernement congolais, ministre de la Communication [&hellip;]</p>

16 Août 2024 - 09:22
16 Août 2024 - 09:23
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Réponse structurée contre Monkeypox: Samuel Roger Kamba appelle à la non panique

Le ministre de la Santé publique et prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba a joué à l'apaisement des esprits congolais, face au virus Mpox, qui, est déclaré une urgence internationale selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Lors de son passage au briefing presse animé jeudi par le Porte-parole du gouvernement congolais, ministre de la Communication et des Médias, Patrick MUYAYA, devant la presse, le ministre de la Santé a rassuré l'opinion que “ce n'est parce qu'on entend l' urgence internationale, on attend d' être mangé à quelque chose là. C'est surtout pour mobiliser tout le monde. Pour dire, mettez les moyens pour que luttions tous ensemble”.
Samuel Roger Kamba a souligné que le Mpox n'est pas une maladie à transmission respiratoire, comme la Covid-19.

“On n'a pas besoin de paniquer. La meilleure chose, c'est d'éviter le contact homme, animal dans la forêt. Évitez de manger les animaux morts d'eux-mêmes. Quand on a une viande qu'on doit préparer, il faut la préparer très sérieusement, pour essayer de détruire correctement le virus. Les viandes boucanées de manière générale, il faut quand même diminuer la consommation, surtout quand on vit en périphérie de la forêt. Toutes les maladies virales, guérissent grâce à la défense corporelle humaine. Ce que nous faisons, on traite des choses qui peuvent aggraver. Si par exemple, on attrape une bactérie, on appelle ça surinfection. A ce moment-là, on met des antibiotiques, très peu de virus pour lesquels on découvre les médicaments. Donc, les maladies virales guérissent et diminuent le corps lui-même”, a rassuré le ministre de la Santé.

Cette assurance du gouvernement congolais intervient après que l'Organisation mondiale de la santé ait déclenché depuis un temps son plus haut niveau d'alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de variole du singe (ou mpox ou Monkeypox) en Afrique.

“En RDC, le monkeypox humain a été d’abord confirmé en 1970. Durant les années 1980, l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) a appuyé la surveillance active des maladies. Après l’arrêt du programme de surveillance active des maladies en 1986, peu de maladies humaines ont été signalées. Dans le milieu des années 1990, des éclosions des maladies humaines ont été signalées à nouveau. Après l’an 2000, un système de surveillance plus objective du monkeypox humain a été rétabli, et un rapport sur 760 laboratoires a confirmé des cas de 2005 à 2007, se concentrant principalement sur le district de Sankuru”, a précisé le ministre de la Santé.

D'après le Ministre Roger Kamba, à ces jours, en RDC, 15 sur les 26 provinces sont touchées par cette variole. Quatre parmi elles battent le record. Il s'agit notamment de la province de l'Equateur avec 5356 cas suspects, 485 cas confirmés, 9% testing et 298 décès.
En deuxième lieu, le Sud Kivu avec 2213 cas suspects, 913 cas confirmés, 41% et 17 décès.
En troisième position, le Sankuru avec 1158 cas suspects, 54 cas confirmés, 5% testing et 49 décès.
Dans le top 4 nous avons aussi le Sud Ubangi avec 1069 cas suspects, 216 cas confirmés, 20% et 29 décès”, a présenté le patron de la santé en RDC.

Face à cette résurgence, le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale recommande le respect de gestes barrières notamment le lavage des mains, la distanciation physique, la décontamination de véhicules, bateaux/ embarquements et autres moyens de transport.

En termes d'intervention, trois axes constituent une priorité.
Premièrement, la sensibilisation pour prévenir les contaminations, limiter la propagation, impliquer tout le monde dans la lutte.
Deuxièmement, la prévention sanitaire qui passe par la vaccination.

“Le pays a besoin d'à peu près 3,5 millions de doses de vaccins. Parce que nous estimons que si nous vaccinons un peu plus de 2,5 millions personnes dans notre pays, on pourrait stopper la maladie”, a déclaré le ministre Samuel Roger KAMBA MULAMBA.

Troisièmement, la coordination notamment la mise en place de groupes de travail, le suivi de surveillance de l'épidémiologie, renforcer l'impact de la riposte, maintenir le contrôle, activer l'unité nationale de communication en santé.

Signalons que la capitale n'est pas épargnée. 12 zones de santé sont touchées. Ces zones de santé ont enregistré au moins un cas positif. Ils s'agissent des zones de santé de Limete, N'sele, Ngiri-Ngiri, Kokolo, Bumbu, Camp Lufungula et Gombe.

Guy Mafuta