Sankuru : Mobilisation civile face aux tentatives d'annulation de l'élection du gouverneur
<p>Dans un climat de tension politique, le président de la société civile du Sankuru, Benoît Dandja, a mis en garde contre un risque imminent de soulèvement populaire. Ce mercredi 8 mai, il a exprimé ses inquiétudes concernant les multiples tentatives d'invalider l'élection du nouveau gouverneur élu. Dans son communiqué, Benoît Dandja dénonce des « tentatives arbitraires » […]</p>
Dans un climat de tension politique, le président de la société civile du Sankuru, Benoît Dandja, a mis en garde contre un risque imminent de soulèvement populaire. Ce mercredi 8 mai, il a exprimé ses inquiétudes concernant les multiples tentatives d'invalider l'élection du nouveau gouverneur élu.
Dans son communiqué, Benoît Dandja dénonce des « tentatives arbitraires » visant à annuler le résultat des urnes au profit du gouverneur sortant, Jules Lodi Emongo, dont la défaite est décrite comme « lamentable ». Il compare la situation actuelle à la révolte historique des Batetela, soulignant l'ampleur du mécontentement populaire.
La société civile, qualifiée de « forces vives du Sankuru », se positionne fermement contre ce qu'elle considère comme un acte anti-démocratique. Benoît Dandja rappelle que depuis l'accession de Jules Lodi à la tête de la province, le Sankuru a emprunté un « chemin tortueux ». L'élection de Monsieur Victor Kitenge a été accueillie avec joie et unanimité par les habitants, marquant un espoir de changement.
Benoît Dandja révèle également que certains « pêcheurs en eaux troubles » tentent d'influencer la cour d'appel pour annuler l'élection. Face à cette manœuvre, la détermination de la population est mise en avant, avec une mobilisation annoncée dans tous les coins de la province pour défendre leur choix démocratique.
Le président de la société civile appelle les citoyens à rester pacifiques et à faire confiance au système judiciaire pour la validation de l'élection. Il met en garde contre les manipulations qui pourraient aggraver une situation déjà précaire.
Un appel est lancé au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour intervenir personnellement et prévenir toute escalade de violence. « Il vaut mieux prévenir que guérir », rappelle le communiqué, soulignant l'urgence d'une résolution pacifique.
Albert Raphaël Ahindo