Agression de la RDC par le Rwanda : Eglise Protestante demande au président Tshisekedi de tenir à son engagement
<p>L'Eglise Protestante du Congo a, au cours de sa 62 ème session ordinaire tenue ce dimanche 03 mars à Kinshasa, demandé au président Tshisekedi à s'en tenir à son engagement ténu le 20 janvier lors de son investiture « de ne pas revenir aux erreurs du passé» dans le but de reconstruire la cohésion nationale […]</p>
L'Eglise Protestante du Congo a, au cours de sa 62 ème session ordinaire tenue ce dimanche 03 mars à Kinshasa, demandé au président Tshisekedi à s'en tenir à son engagement ténu le 20 janvier lors de son investiture « de ne pas revenir aux erreurs du passé» dans le but de reconstruire la cohésion nationale autour de causes communes que sont notamment la paix et sécurité.
Indignée par les violences qui se déroulent dans plusieurs parties de la République, notamment dans l'Est, Kwango et Maï-Ndombe… l'Eglise protestante invite le Chef de l'État « à ouvrir un dialogue national entre fils et filles du pays, en vue de reconstruire la cohésion nationale.
L'église protestante demande également au Chef de l'État de finaliser la procédure de la mise en place des mécanismes de la justice transitionnelle pour poursuivre les auteurs nationaux et internationaux des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre ainsi que des crimes économiques commis en RDC.
Dans son message, l'Eglise protestante a dénoncé l'accord signé entre l'UE et le Rwanda sur la production des matières critiques et stratégiques.
«Nous fustigeons avec fermé l'accord sur les chaînes de valeur durable pour les matières premières conclu entre l'UE et le Rwanda, dans un contexte où plusieurs rapports internationaux attestent l'implication directe de ce pays voisin dans le pillage systématique des matières au prix des crimes contre l'humanité en RDC», a-t-elle haussé la voix.
Par ailleurs, l'Eglise invite aussi le Conseil de Sécurité des Nations-Unies de prendre, outre les différentes déclarations d'intention de cessation des hostilités des mesures coercitive à l'endroit du pays agresseur de la RDC dans sa partie Est qu'est le Rwanda.
Notons que cette déclaration intervient après que certains congolais ayant occupé de fonctions importantes au sein des Institutions congolaises, aient décidé de faire parler les armes contre leur propre pays.
Ruben Muteba