Changement de cap pour Vidiye Tshimanga : Fin de parcours en politique
<p>Vidiye Tshimanga, ancien conseiller présidentiel sur les questions stratégiques, a annoncé son retrait définitif de la scène politique de la République démocratique du Congo (RDC). Cette décision fait suite à sa défaite lors des récentes élections des gouverneurs à Kinshasa et à son désenchantement face à ce qu'il perçoit comme une corruption endémique au sein […]</p>
Vidiye Tshimanga, ancien conseiller présidentiel sur les questions stratégiques, a annoncé son retrait définitif de la scène politique de la République démocratique du Congo (RDC). Cette décision fait suite à sa défaite lors des récentes élections des gouverneurs à Kinshasa et à son désenchantement face à ce qu'il perçoit comme une corruption endémique au sein du système judiciaire congolais.
Après une tentative infructueuse de contester les résultats des élections, où il a accusé le gouverneur élu, Daniel Bumba, de corruption électorale avec la complicité d'Augustin Kabuya, secrétaire général de l'UDPS, Tshimanga a exprimé son mécontentement envers les décisions de la cour d'appel. La cour a reconnu la validité de sa plainte mais l'a jugée non fondée, refusant d'annuler les résultats qui déclaraient Bumba vainqueur.
Déçu par le manque de rigueur de la justice, Tshimanga a déclaré : « J'ai rempli mon rôle envers les générations futures. Désormais, je laisse la politique à ceux qui savent naviguer dans ses eaux troubles. » Il reprendra ses fonctions de président d'un club de football local à Kinshasa.
L'histoire politique de Tshimanga est marquée par des hauts et des bas. Avant lui, Samy Badibanga, ex-premier ministre de la RDC, avait également exprimé des réserves quant à l'intégrité de la justice congolaise, se retirant des élections sénatoriales pour des raisons similaires.
Les réactions face à la décision de Tshimanga sont partagées. Certains analystes la considèrent comme une manœuvre politique, soulignant que les dirigeants congolais ne critiquent le système judiciaire que lorsque leurs intérêts personnels sont en jeu.
Il est à noter que le président Félix Tshisekedi lui-même a reconnu les lacunes de la justice congolaise en juin 2023 et a promis des réformes pour son second mandat.
Mulebourg