Inhumation des victimes des bombardements de Mugunga : un hommage national et des promesses de justice

<p>Les victimes du tragique bombardement qui a frappé le camp de déplacés de Mugunga, dans la province du Nord-Kivu, ont été inhumées ce mercredi 15 mai. La cérémonie, qui s'est tenue au nouveau cimetière de Kibati, a vu la présence de membres du gouvernement ainsi que de nombreux citoyens venus rendre un dernier hommage aux [&hellip;]</p>

16 Mai 2024 - 07:11
16 Mai 2024 - 07:11
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Inhumation des victimes des bombardements de Mugunga : un hommage national et des promesses de justice

Les victimes du tragique bombardement qui a frappé le camp de déplacés de Mugunga, dans la province du Nord-Kivu, ont été inhumées ce mercredi 15 mai. La cérémonie, qui s'est tenue au nouveau cimetière de Kibati, a vu la présence de membres du gouvernement ainsi que de nombreux citoyens venus rendre un dernier hommage aux disparus.

Le ministre de la Solidarité Nationale et des Actions Humanitaires, Modeste Mutinga, a pris la parole pour réitérer l'engagement du gouvernement à œuvrer pour la paix dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC). «La perte de ces 35 âmes a ébranlé notre nation, exposant la vulnérabilité accrue des déplacés dont les refuges ont été réduits en cendres», a déclaré Modeste Mutinga.

Il a également souligné la réaction prompte du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a interrompu son voyage officiel à l'étranger pour revenir en RDC suite à cette catastrophe. «La barbarie du 3 mai et le sort de la jeune Grâce, miraculeusement survivante mais orpheline, ont marqué les esprits bien au-delà de nos frontières», a ajouté le ministre.

Modeste Mutinga a exprimé son indignation face aux actes attribués au Rwanda et à son dirigeant, Paul Kagame, tout en assurant que justice serait rendue. «Les crimes perpétrés ne resteront pas impunis. Le président Tshisekedi est résolu à restaurer la sécurité et à permettre le retour des citoyens dans leurs villages», a-t-il affirmé.

L'appel à la solidarité nationale a été un point central du discours du ministre, qui a insisté sur l'unité face à l'adversité et la certitude que les responsables des atrocités seraient tenus responsables.

Le bombardement du 3 mai, résultant des affrontements entre les rebelles du M23 et les forces armées congolaises (FARDC), a causé la mort de 36 personnes et blessé 37 autres dans le camp de Mugunga, principalement des déplacés venant du territoire de Masisi.

Guyvenant Misenge