La loi sur la sous-traitance en RDC : “Le président Tshisekedi mène un combat en faveur des nationaux, afin de pouvoir relever les défis du tissu de notre économie” (DG de l'ARSP)
<p>Le Directeur général de l’ARSP -Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé, Miguel Kashal Katemb, a été de passage au Briefing Presse du jeudi 14 mars. Ensemble avec le ministre de la communication et des Médias et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, Miguel Kashal a fait le point sur l' “Accompagnement […]</p>
Le Directeur général de l’ARSP -Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé, Miguel Kashal Katemb, a été de passage au Briefing Presse du jeudi 14 mars. Ensemble avec le ministre de la communication et des Médias et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, Miguel Kashal a fait le point sur l' “Accompagnement des entrepreneurs congolais aux grands marchés de sous-traitance en RDC”.
Devant les journalistes , le DG de l'ARSP est revenu sur le contrôle effectué par son établissement public, dans le but de pouvoir donner des opportunités aux entreprises à capitaux majoritairement congolais, victimes de plusieurs circuits des appels d’offres qui leur ont été verrouillés.
Miguel Kashal a également rappelé que la loi sur la sous-traitance n’exclut pas les expatriés. D'après lui, la présente législation donne une part de 49% aux étrangers et réserve aux nationaux 51%. Il a précisé que cela doit être des partenariats gagnants-gagnants.
«Je pense que tout ce que nous faisons, nous le rendons à la population entrepreneuriale dans notre pays, parce que c’est un combat que mène le Président de la République en faveur des nationaux, afin de pouvoir relever les défis du tissu de notre économie», a souligné Miguel Kashal Katemb.
Le numéro 1 de l'ARSP a indiqué qu’il y a des entreprises qui sont enjointes aux sociétés principales à radier. Pour lui, ce n’est pas l'ARSP qui a annulé, c’est l’ARSP qui a enjoint aux entreprises principales de suspendre ou d’annuler les contrats qui n’ont pas été conformes avec la loi sur la sous-traitance en République démocratique du Congo.
«Ici, l’objectif est que nous nous ne voulons pas que les congolais soient écartés, parce que, malgré que cette loi sur la sous-traitance a existé depuis sept ou huit ans, les congolais ont toujours été victimes de ce circuit fermé d’appels d’offres, et le système de prête-nom, chose qu’il fallait changer. Parce que la loi sur la sous-traitance fait partie du contenu local», a ajouté le DG de l'ARSP.
A en croire, Miguel Kashal, tous les pays sont dans la course à la montre sous le contenu local et tout le monde veut promouvoir l’entrepreneuriat local. Il a aussi rassuré les jeunes congolais créateurs d’emplois, de l’obtention des milliers que l’ARSP dégage dans les entreprises principalement minières.
Rappelons que le combat du gouvernement congolais, sous le règne Tshisekedi est que “dans la sous-traitance, la majorité de parts revienne aux congolais, les autres expatriés sont aussi les bienvenus dans ce qui est réservé”.
C. K. K