Programme gouvernemental : Ngoyi Kasanji esquisse sur la situation de la MIBA
<p>Dans un discours passionné devant l'Assemblée nationale, lors de l'investiture du gouvernement Suminwa, le député national Alphonse Ngoyi Kasanji a jeté un éclairage audacieux sur la situation de la MIBA (Minière de Bakwanga). Cette entreprise, autrefois un joyau de l'industrie diamantaire, est aujourd'hui en quête de renouveau. «Avant de créer de nouveaux emplois, il faut […]</p>
Dans un discours passionné devant l'Assemblée nationale, lors de l'investiture du gouvernement Suminwa, le député national Alphonse Ngoyi Kasanji a jeté un éclairage audacieux sur la situation de la MIBA (Minière de Bakwanga). Cette entreprise, autrefois un joyau de l'industrie diamantaire, est aujourd'hui en quête de renouveau.
«Avant de créer de nouveaux emplois, il faut d'abord penser à préserver ceux qui existent», a déclaré Ngoyi Kasanji, les yeux fixés sur les bancs des ministres.
«Madame la Première Ministre, chaque mois, le gouvernement central débourse 2 millions de dollars pour payer les travailleurs de la MIBA. Cela représente 24 millions de dollars américains par an. Si nous pouvions investir cette somme d'un coup, nous pourrions doter la MIBA des outils nécessaires pour produire entre 3 000 et 4 000 carats par jour. Imaginez, 100 000 dollars de revenus quotidiens ! La MIBA pourrait ainsi s'autosuffir et prendre son destin en main.»
La MIBA, autrefois un fleuron de l'économie congolaise, a connu des années difficiles. La corruption, la mauvaise gestion et les conflits internes ont terni son image. Mais Ngoyi Kasanji voit au-delà des éclats ternis. Il rêve d'une MIBA revitalisée, capable de rivaliser avec les géants mondiaux du diamant.
«Nous avons un trésor sous nos pieds», a-t-il affirmé. «La MIBA possède des gisements inexploités, des ressources naturelles qui pourraient transformer notre économie. Mais il faut agir maintenant. Investir dans la modernisation des équipements, former nos travailleurs, et éradiquer la corruption qui gangrène notre système.
Le député national a également souligné l'importance de l'éducation. Si nous voulons façonner l'avenir, nous devons investir dans nos jeunes. L'éducation est la clé. Nous devons former des ingénieurs, des géologues, des experts en diamants. Ils seront les gardiens de notre richesse minérale.
La MIBA, telle une pierre brute, attend d'être taillée et polie. Ngoyi Kasanji a allumé la flamme de l'espoir, mais la route vers la renaissance sera semée d’embûches. La question reste : allons-nous laisser ce diamant brut briller à nouveau, ou le laisserons-nous se ternir dans l'oubli ?
La MIBA est plus qu'une entreprise. C'est un symbole de notre potentiel, de notre histoire et de notre avenir. Espérons que nos dirigeants sauront écouter l'appel de Ngoyi Kasanji et redonner à la MIBA sa splendeur d'antan.
Guyvenant Misenge