Sénégal : Après son serment, le nouveau Président nomme son Premier ministre

<p>Après les deux événements historiques que sont la passation du pouvoir et la prestation de serment, le nouveau Président a signé une première ordonnance nommant son mentor, Ousmane Sonko, au poste de chef de l'exécutif sénégalais. La lecture de cette ordonnance a été faite par le secrétaire général de la présidence de la République, Monsieur [&hellip;]</p>

3 Avril 2024 - 12:14
3 Avril 2024 - 12:14
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Sénégal : Après son serment, le nouveau Président nomme son Premier ministre

Après les deux événements historiques que sont la passation du pouvoir et la prestation de serment, le nouveau Président a signé une première ordonnance nommant son mentor, Ousmane Sonko, au poste de chef de l'exécutif sénégalais. La lecture de cette ordonnance a été faite par le secrétaire général de la présidence de la République, Monsieur Oumar Samba Bâ, sur la chaîne de télévision publique (RTS). «Les mots ne sont pas suffisants pour témoigner de la gratitude», indique le nouveau Premier ministre, débordant de joie.

«Je mesure l'importance de la confiance que le Président Faye a placée en ma personne», a précisé le nouveau Premier ministre. Âgé de 49 ans, Ousmane Sonko a toujours placé l'intérêt des autres avant le sien. Après avoir été invalidé par le Conseil constitutionnel de Dakar, il a choisi son bras droit pour son remplacement. En récompense de sa générosité, il est nommé Premier ministre et, après la lecture de l'ordonnance, Ousmane Sonko a annoncé la formation de son nouveau gouvernement dans les prochaines heures.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, jamais élu auparavant et considéré comme un « Homo novus » par les Romains, devient le plus jeune président du pays ouest-africain depuis son indépendance en 1960, après trois semaines de sortie de sa détention.

Il convient de rappeler qu'après trois années de tensions et une ultime crise préélectorale en 2024, son avènement, accepté de tous à l'issue d'une campagne express, tient presque du miracle, selon un témoignage recueilli sous l'anonymat du président du Conseil constitutionnel, Monsieur Mamadou Badio Camara, alors qu'il attendait une copie du serment du nouveau président.

Albert Raphaël Ahindo