Tensions au sommet de l'Union Sacrée : Intervention du Président Tshisekedi attendue
<p>Dans la capitale congolaise, le sommet de l'Union Sacrée a été marqué par une absence de consensus. La réunion clé, qui s'est tenue le samedi 19 mai, visait à pourvoir les postes clés de l'Assemblée nationale, mais s'est conclue sans accord, laissant au Président Félix Tshisekedi le soin de trancher. Le manque d'unanimité n'a pas […]</p>
Dans la capitale congolaise, le sommet de l'Union Sacrée a été marqué par une absence de consensus. La réunion clé, qui s'est tenue le samedi 19 mai, visait à pourvoir les postes clés de l'Assemblée nationale, mais s'est conclue sans accord, laissant au Président Félix Tshisekedi le soin de trancher.
Le manque d'unanimité n'a pas empêché Stive Mbikayi de se montrer modérément optimiste, évitant ainsi une impasse politique. Selon les informations, la répartition des sièges au sein de l'Union se présenterait comme suit : l'UDPS en tête avec 75 sièges, talonné par les Mosaïques UDPS, suivis de AB et ses alliés avec 47 sièges, PEP-AAAP avec 35 sièges, UNC et AVK avec 34 sièges, et l'AFDC-A avec 32 sièges.
Vital Kamerhe, un vétéran de la scène politique, est pressenti pour la présidence, tandis que l'UDPS devrait obtenir la vice-présidence. Les autres postes seraient répartis en fonction de la représentativité des groupements.
Le présidium doit maintenant soumettre cette proposition au Président, dans un contexte où les élections pour le bureau définitif sont en suspens. Cet épisode met en exergue les enjeux de pouvoir au sein de l'Union Sacrée, où la répartition des rôles stratégiques est cruciale.
La décision imminente du Président Tshisekedi, qui entame son second mandat, est attendue avec impatience. Elle pourrait soit détendre l'atmosphère politique, soit exacerber les divisions internes. Les yeux sont tournés vers le Chef de l'État, dont la sagesse et la diplomatie sont plus que jamais nécessaires dans cette conjoncture délicate.
Guyvenant Misenge