Affaire SOCIMEX : Michée Efoya dénonce un « complot » et une injustice judiciaire contre son oncle

Une dénonciation publique percutante a été lancée par Michée Efoya sur les réseaux sociaux, visant la société SOCIMEX, un acteur économique de premier plan en République Démocratique du Congo (RDC). SOCIMEX, qui est un grand importateur et distributeur de produits alimentaires de première nécessité (riz, sucre, sel, conserves) et dont le réseau commercial s'étend sur tout le territoire national, est accusée d’avoir orchestré un « complot » contre son oncle, ancien gérant d'un entrepôt à Mbandaka (Équateur), entre 2019 et 2021.
Selon le dénonciateur, l'affaire a débuté par le licenciement de son oncle, immédiatement suivi par une exigence d'arrestation de la part de l'entreprise. Bien que l'employé se soit présenté aux instances judiciaires confiant de son innocence, Michée Efoya allègue que la société SOCIMEX aurait corrompu la justice. Cette manœuvre aurait abouti à une condamnation de son oncle à payer une « amende colossale », lui faisant perdre son emploi, ses biens et bouleversant profondément l'équilibre de sa famille. M. Efoya insiste sur le fait que son oncle détenait un contrat de travail légal qui aurait été bafoué.
Cette situation soulève de sérieuses questions sur l'application du Code du Travail congolais. La Loi n° 015/2002 encadre strictement les relations professionnelles, stipulant notamment que la résiliation d'un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) à l'initiative de l'employeur doit reposer sur un motif valable lié à la conduite ou à l'aptitude du travailleur. L'allégation d'un « complot » suivi d'une sanction financière et d'un licenciement contrevient potentiellement à ces dispositions, en particulier l'obligation de l'employeur de respecter les clauses du contrat. Le dénonciateur, qui se dit conseillé sur le droit du travail, a déclaré être déterminé à obtenir une réparation judiciaire pour le préjudice subi.
Rédaction