Alain Shekomba : « Je savais que Tshisekedi ne savait pas lire, mais jusqu’au point de confondre souveraineté et territoire ! »
Le récent discours du président Félix Tshisekedi à Kipushi a provoqué une vague de réactions, notamment en raison de ses interprétations controversées. Parmi les critiques les plus virulentes, Alain Shekomba, figure politique bien connue, a exprimé son mécontentement de manière particulièrement acerbe.
Shekomba a d'abord attaqué l'interprétation de l'article 217 de la constitution par le président, qu'il a qualifiée d'erronée et accusée d'« instituer la vente de la souveraineté du pays ». Selon Shekomba, cet article stipule que chaque traité international signé entraîne une perte partielle de souveraineté sur le sujet concerné. Il a suggéré que Tshisekedi aurait dû consulter son conseiller diplomatique pour une meilleure compréhension.
En outre, Shekomba a souligné une confusion grave de la part du président entre les concepts de souveraineté et de territoire. Cette confusion, selon lui, démontre une lacune dans la compréhension des notions fondamentales de gouvernance.
Les propos de Félix Tshisekedi à l'égard de l'opposition ont également été vivement critiqués par Shekomba. Il estime que dans un pays sérieux, le président devrait être poursuivi pour avoir accusé sans preuve les opposants d'être manipulés par des officines étrangères.
Enfin, Alain Shekomba s'est fermement opposé au projet de révision constitutionnelle proposé par Tshisekedi, affirmant avec assurance que ce projet ne se concrétisera pas. Il a accusé le président de mentir à la population pour justifier ses actions.
Cette série de critiques met en lumière les tensions politiques croissantes en République Démocratique du Congo, alors que le pays se prépare à de possibles réformes constitutionnelles.
Mulebourg