Crise humanitaire au Soudan : Les États-Unis intensifient leur aide

<p>Dans un élan de solidarité face à la crise humanitaire qui frappe le Soudan, les États-Unis ont annoncé une augmentation significative de leur aide, promettant un soutien supplémentaire de cent millions de dollars. Cette initiative coïncide avec les efforts de Washington pour dynamiser la réponse internationale lors d'une conférence des donateurs imminente. Lors d'une déclaration [&hellip;]</p>

12 Avril 2024 - 16:39
12 Avril 2024 - 16:39
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Crise humanitaire au Soudan : Les États-Unis intensifient leur aide

Dans un élan de solidarité face à la crise humanitaire qui frappe le Soudan, les États-Unis ont annoncé une augmentation significative de leur aide, promettant un soutien supplémentaire de cent millions de dollars. Cette initiative coïncide avec les efforts de Washington pour dynamiser la réponse internationale lors d'une conférence des donateurs imminente.

Lors d'une déclaration mercredi, l'envoyé spécial américain pour le Soudan, Tom Perriello, a souligné l'importance de la conférence de Paris prévue pour le 15 avril : «Nous espérons que cette conférence sera un tournant, incitant les partenaires du monde entier à accorder une attention accrue à la crise soudanaise». Il a ajouté, «La réponse internationale jusqu'à présent a été pitoyable. À peine 5 % des fonds nécessaires ont été réunis.»

Perriello a rappelé l'engagement antérieur des États-Unis, qui ont déjà contribué à hauteur de plus d'un milliard de dollars en aide humanitaire. «Nous allons lancer une autre campagne substantielle», a-t-il affirmé, sans toutefois fournir de détails supplémentaires.

Il a également évoqué les conséquences tragiques du conflit : «La guerre a plongé des millions de personnes dans une faim extrême et a provoqué la plus grande crise de déplacement au monde, sans parler des vagues de meurtres à caractère ethnique et de violences sexuelles, en particulier dans la région du Darfour.»

Concernant les mesures punitives, Perriello a déclaré : «Les États-Unis continueront d'envisager des actions sur le terrain et n'hésiteront pas à augmenter les coûts par le biais de sanctions et d'autres moyens, si nécessaire.»

Les États-Unis ont déjà sanctionné plusieurs acteurs clés du conflit, y compris le chef adjoint des RSF, ainsi que des entreprises et entités liées aux deux parties en conflit.

Albert Raphaël Ahindo