Est de la RDC : Tshisekedi met la vie des Congolais avant la guerre, affirme Monsenepwo

Jean Thierry Monsenepwo, membre du bureau de la Présidence de l’Union sacrée de la Nation, a vivement défendu la position du Président Félix Tshisekedi en faveur de la paix et du dialogue lors de sa communication du lundi 13 octobre 2025. Monsenepwo a rappelé que la responsabilité fondamentale du Chef de l'État est de préserver et de protéger la vie des Congolais. Bien que l'armée congolaise ait la capacité d'écraser toute force déstabilisatrice, l'homme politique a soulevé la question du coût humain d'une offensive armée. Il a déclaré : « Récupérer les zones occupées par les armes est possible, mais à quel prix ? S’il existe ne serait-ce qu’1 % de chance de les reconquérir par la paix, pourquoi ne pas saisir cette opportunité ? » Cette approche a été comparée à l'histoire biblique du roi Salomon, où la véritable mère préfère la paix à la force pour sauver la vie de son enfant.
Surnommant le Président Tshisekedi un homme de paix, Monsenepwo a dressé un contraste marqué avec son homologue rwandais, Paul Kagame, qu'il accuse de ne pas accorder de valeur à la vie humaine. Il a rappelé les pertes humaines subies par la RDC, mentionnant les plus de 1 171 soldats congolais décédés en moins de six mois lors de l'intensification de l'agression rwandaise à l'Est. « Pour Kagame, la vie ne vaut rien, tandis que pour Tshisekedi, elle a une valeur inestimable », a-t-il affirmé. Soulignant le risque qu'une balle tirée par l’armée congolaise atteigne un compatriote, l’ambassadeur de la paix justifie la position du Chef de l’État de privilégier la voie du dialogue afin d'éviter de nouvelles effusions de sang.
Jean Thierry Monsenepwo a précisé que l'ouverture au dialogue du Président Tshisekedi est sélective. Le Chef de l'État n'engagera pas de discussions avec ceux qui soutiennent l'ennemi ou œuvrent à la division nationale, car il estime que « Le Président Kagame ne craint ni les armes ni la mort, mais il redoute une seule chose : l’unité des Congolais ». En sa qualité d’ambassadeur du changement de mentalité, Jean Thierry Monsenepwo a réitéré son soutien au Président, l'encourageant à saisir la moindre chance de paix : « Même s’il ne reste qu’1 % de chance sur 100 pour la paix, il faut la saisir. » Il a conclu en exhortant le Président à continuer de dialoguer uniquement avec les Congolais attachés à l'unité nationale et à la souveraineté du territoire.
Rédaction