Face aux critiques qu'essuie Félix Tshisekedi après son discours de Bruxelles: Voici la pensée de l'ambassadeur Jean-Thierry Monsenepwo !

Jean Thierry Monsenepwo, membre de la Conférence des présidents de l’Union sacrée de la Nation s'est exprimé autour de la posture du Président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi vis-à-vis du Président rwandais.
Profitant de son passage à Top Congo de ce samedi 11 octobre, Jean Thierry Monsenepwo a présenté une analyse politique et stratégique, concernant la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Pour lui, le Commandant suprême, Félix Tshisekedi, n’a à aucun moment fait preuve de faiblesse face au Rwanda. Contrairement aux a mauvaises langues et récupération politique, Thierry Monsenepwo estime que le Chef de l’État a voulu démontrer à la face du monde qu’il est un artisan de la paix, à l’opposé de son homologue rwandais.
« Le Président Tshisekedi a compris que le Rwanda cherche à enfermer la RDC dans un cycle de confrontation. En tendant la main à Paul Kagame, il montre au monde entier que Kinshasa veut la paix tandis que Kigali veut la guerre. Il a désigné Kagame comme le véritable patron du M23. Ceux qui pensent que ce geste est un signe de faiblesse ne comprennent pas la stratégie du Chef de l’État : tendre la main quand on est capable de frapper, c’est un signe de puissance », a développé Jean Thierry Monsenepwo.
Selon ce cadre de l’Union sacrée, le Président Félix Tshisekedi ne fuit pas la confrontation : il choisit le moment, contrôle le tempo et s’élève au-dessus du tumulte. « La faiblesse, c’est l’agitation ; la grandeur, c’est la maîtrise », a-t-il ajouté.
Jean Thierry Monsenepwo a démontré que le Président Tshisekedi n’a jamais été belliqueux :
« Lorsqu’il dit qu’il n’a pas été belliqueux, cela signifie qu’il n’a jamais voulu répondre à la guerre par la guerre. Il a su allier fermeté et ouverture à la paix. L’ironie de Paul Kagame n’est en rien une humiliation ; au contraire, cette réaction sarcastique traduit une perte d’équilibre diplomatique. Avec Kagame, il s’agit d’une guerre d’agression étrangère qui menace la souveraineté du peuple congolais depuis 1996. »
Par ailleurs, le Président, Jean Thierry Monsenepwo, a tenu à rappeler que le Président Félix Tshisekedi n’a jamais fermé la porte à l’opposition :
« On ne fait pas la paix avec ceux qui veulent le pouvoir par les armes, mais avec ceux qui respectent la République et ses institutions. La paix des braves n’est pas une négociation électorale, c’est un acte de responsabilité historique », a-t-il conclu.
Rappelons que depuis son accession au pouvoir, le Président congolais, Félix Tshisekedi a voulu un rapprochement avec son homologue rwandais Paul Kagame, pour une collaboration franche au profit de l'intérêt de deux peuples.
Guy Mafuta