Haut-Uélé : Thierry Monsenepwo explique pourquoi le Gouverneur Jean Bakomito est la cible d’une campagne de déstabilisation

Jean Bakomito, Gouverneur du Haut-Uélé, est au centre d’attaques virulentes depuis son élection. Selon l'analyse de Thierry Monsenepwo, ces manœuvres ne visent pas l'homme, mais la vision de rupture qu’il porte. Cette approche est directement alignée sur celle du Chef de l’État Félix Tshisekedi et bouscule des intérêts établis. Ces attaques signalent une résistance féroce au changement et à la transparence, car le gouverneur est devenu la cible de ceux qui bénéficiaient de l'immobilisme et des zones d'ombre de l'ancienne administration.
Une défense claire de la vision présidentielle
Thierry Monsenepwo souligne que dès sa prise de fonction, Jean Bakomito s’est positionné comme un allié inconditionnel de la politique de Félix Tshisekedi. Sa mission principale est de relier la province à la vision nationale de développement et de service public. Le gouverneur refuse que le Haut-Uélé soit réduit à une simple « base arrière » pour des intérêts partisans. C’est pourquoi, d'après Monsenepwo, les attaques contre lui visent indirectement le Chef de l’État, cherchant à déstabiliser un dirigeant qui remet en cause des dynamiques d’influence locale.
La fin d’une zone « réserve » pour des intérêts informels
Monsenepwo met en lumière le fait que les détracteurs de Bakomito voyaient souvent dans le Haut-Uélé une opportunité de maintenir une emprise, notamment liée à l’ancienne écurie de Corneille Nangaa. Le nouveau gouverneur a mis fin à ces pratiques, notamment en renforçant la transparence dans le secteur minier par la suspension d’exploitations illégales. Son engagement de proximité auprès des populations marginalise les réseaux qui prospéraient dans ces zones grises. Ces mesures audacieuses, affirme Monsenepwo, ont fragilisé des intérêts puissants, expliquant la campagne active de décrédibilisation en cours.
Des réalisations concrètes qui changent la donne
Malgré la brièveté de son mandat, Jean Bakomito s’affiche comme un gouverneur bâtisseur, un contraste flagrant avec l’immobilisme du passé, ce qui dérange. Monsenepwo rappelle que son gouvernement s'articule autour de sept piliers stratégiques (routes, santé, électricité, eau, sécurité). De plus, son appel à l’unité entre communautés dans les conflits territoriaux et son soutien aux forces armées prouvent sa volonté de sécuriser et de développer. Ces actions, selon l'analyse, montrent qu’il est un acteur actif sur le terrain, menaçant directement ceux qui misent sur le blocage et la captation des richesses.
L’enjeu : la rupture avec l’ancienne logique
Selon l'explication de Thierry Monsenepwo, ces attaques surviennent parce que le changement de cap vers plus de transparence et de responsabilité menace des réseaux d’influence bien ancrés.
La visibilité de Bakomito met en lumière les pratiques antérieures et rend plus difficile l’usage local de la province comme zone de repli politique ou économique. En définitive, Monsenepwo conclut que les attaques dépassent la sphère personnelle : elles portent sur la rupture d’une logique ancienne de prédation. Soutenir le gouverneur, c'est donc soutenir l'aspiration de la province à la dignité et au progrès.
Rédaction