La levée du maratoire sur la peine de mort en RDC : Félix Tshisekedi acquiesce

<p>La levée de moratoire sur la peine de mort, annoncé par le gouvernement le 15 mars 2024, fait objet jusqu'à ces jours des contestations des plusieurs organes des droits de l'homme ainsi que des partis d'opposition. Une décision par contre que soutienne le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi, depuis Paris Où il se trouve [&hellip;]</p>

30 Avril 2024 - 15:20
30 Avril 2024 - 17:10
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La levée du maratoire sur la peine de mort en RDC : Félix Tshisekedi acquiesce

La levée de moratoire sur la peine de mort, annoncé par le gouvernement le 15 mars 2024, fait objet jusqu'à ces jours des contestations des plusieurs organes des droits de l'homme ainsi que des partis d'opposition. Une décision par contre que soutienne le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi, depuis Paris Où il se trouve en indiquant que :

« Cette triste et sombre réalité exige une réponse ferme et déterminée. C'est dans cette logique, tenant compte des menaces perpétrées vis-à-vis de notre souveraineté et dans le but d'annihiler les velléités traîtres d'une proportion quoique résiduelle des congolais et congolaises au profit des puissances négatives que le parlement Congolais a pris la décision bien que controversée de procéder à la levée du moratoire sur la peine de mort. Bien que la République Démocratique du Congo se veut résolument attachée au respect des droits Humains et à l'État de droit, elle ne peut s'offrir le luxe d'une quelconque passivité lorsque sa sécurité et celle de sa population se voit menacer » a indiqué Félix Tshisekedi.

Annoncé par le gouvernement, la décision a été notifiée dans une circulaire signée mercredi 13 mars par la ministre de la Justice de la République démocratique du Congo (RDC). Selon le document, les “actes de traîtrise ou d'espionnage ont fait payer un lourd tribut tant à la population qu'à la République au regard de l'immensité des préjudices subis”.

Le rétablissement des exécutions vise à “débarrasser l'armée de notre pays des traîtres (…) et d'endiguer la recrudescence d'actes de terrorisme et de banditisme urbain entrainant mort d'homme”.

Mulebourg