RDC : Des infrastructures modernes en construction pour la montée en puissance des FARDC

La réforme des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) prend un tournant concret avec le lancement de plusieurs projets d’infrastructures militaires. Sous l’impulsion de Me Guy Kabombo Muadiamvita, vice-premier ministre en charge de la Défense nationale et anciens combattants, les premières pierres d’un vaste programme de modernisation sont posées dans l’ex-Grand Bandundu.
Chargé par le Commandant Suprême, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de réformer et rebâtir l’armée congolaise, Me Guy Kabombo Muadiamvita a placé sa mission sous le sceau du trinôme FEC : Formation, Équipement, Casernement. Une approche qui vise à rendre les FARDC plus efficaces, mieux encadrées et convenablement logées.
C’est à Kikwit, dans la 11e Région militaire, que le coup d’envoi des grands travaux a été donné. Dès sa prise de fonction, le VPM Kabombo s’était rendu sur place pour constater les réalités du terrain. Ce qu’il a vu l’a profondément interpellé : bâtiments délabrés, conditions de travail précaires, absence d’infrastructures de base. Un engagement avait alors été pris : reconstruire, moderniser, redonner dignité aux soldats congolais.
Quelques mois plus tard, les promesses se concrétisent. À Kikwit, les travaux de construction d’un nouveau bâtiment administratif pour l’état-major de la 11e Région militaire sont lancés. Non loin de là, d’autres chantiers s’activent : un hôpital militaire pour une meilleure prise en charge sanitaire des troupes, ainsi que le mess des officiers et sous-officiers, autrefois à l’abandon, est en pleine réhabilitation.
Selon les ingénieurs sur place, ces infrastructures modernes offriront un cadre de vie et de travail propice à la discipline et au moral des militaires, tout en renforçant l’esprit de corps au sein des troupes.
Ce mot d’ordre résume la philosophie du VPM Me Guy Kabombo Muadiamvita. Dans les limites de ses prérogatives, il s’emploie à reconstruire les FARDC sur des bases solides. Cette dynamique vise non seulement à renforcer l’efficacité opérationnelle de l’armée congolaise, mais aussi à valoriser la condition du soldat.
Avec ces actions, la défense nationale congolaise entame une transformation structurelle visible, signe que la volonté politique de doter le pays d’une armée forte et républicaine ne reste plus seulement dans les discours.
Gracieux Bazege