RDC : Vers une école résiliente face aux urgences, la SEFSU validée à Kinshasa
La République démocratique du Congo vient de franchir une étape importante dans sa volonté de renforcer la résilience du système éducatif face aux crises. Ce mardi, les acteurs du secteur éducatif et leurs partenaires se sont réunis au Salon Congo de l’hôtel Pullman à Kinshasa pour valider la Stratégie de l’Éducation et de la Formation en Situation d’Urgence (SEFSU), à l’occasion de la première réunion annuelle du Groupe Thématique Éducation (GTE).
Présidant les travaux, la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a souligné l’urgence d’adopter une telle stratégie dans un contexte marqué par la multiplication des crises, notamment sécuritaires, sanitaires et climatiques.
« Les crises, notamment climatiques, vont devenir récurrentes. La Stratégie validée aujourd’hui est absolument nécessaire, car nous devons apprendre à faire face à ces situations qui deviendront de plus en plus fréquentes. C’est la nouvelle normalité », a déclaré la ministre.
Elle a également insisté sur la nécessité pour toutes les structures étatiques, en particulier celles relevant de l’éducation, de s’adapter rapidement à cette nouvelle réalité.
L’un des moments marquants de cette rencontre a été la signature de l’acte d’engagement politique par les principales autorités présentes : un représentant de la Présidence de la République, la ministre d’État Raïssa Malu, sa collègue de l’Enseignement supérieur Marie-Thérèse Sombo Ayanne, ainsi que les Partenaires techniques et financiers (PTF).
Cet engagement commun marque une volonté claire de construire une école résiliente, inclusive et fonctionnelle, même en période de crise, au bénéfice de millions d’élèves congolais.
Avec la SEFSU, la RDC se dote d’un cadre stratégique visant à assurer la continuité de l’éducation en situation d’urgence, à renforcer la capacité des écoles à résister aux chocs, et à protéger les apprenants ainsi que le personnel éducatif.
La mise en œuvre effective de cette stratégie nécessitera l’implication de tous les acteurs pouvoirs publics, bailleurs de fonds, organisations de la société civile et communautés locales afin de garantir un avenir éducatif stable, même dans les zones les plus exposées aux aléas.
Siméon Tuendele
