Scandale foncier au Kwilu : 42 000 hectares illégalement cédés, la Ministre Bandubola saisie

<p>Un scandale foncier d'une ampleur inédite secoue la province du Kwilu. Des notables de cette région ont alerté la Ministre d'État, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, sur la vente illégale de 42 000 hectares de terres à la société Cap Congo par l'ancien gouverneur Willy Itshundala. Cette cession massive de terres, qui équivaut [&hellip;]</p>

21 Août 2024 - 07:21
21 Août 2024 - 07:21
 0
Scandale foncier au Kwilu : 42 000 hectares illégalement cédés, la Ministre Bandubola saisie

Un scandale foncier d'une ampleur inédite secoue la province du Kwilu. Des notables de cette région ont alerté la Ministre d'État, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, sur la vente illégale de 42 000 hectares de terres à la société Cap Congo par l'ancien gouverneur Willy Itshundala.

Cette cession massive de terres, qui équivaut à plusieurs fois la superficie d'une grande ville, a des conséquences désastreuses pour les populations locales. Plus de 50 villages se retrouvent désormais menacés d'expulsion et privés de leurs moyens de subsistance.

« Nous avons une situation catastrophique », a déclaré Claude Maluma, porte-parole des notables du Kwilu. « Les villageois ne sont plus propriétaires de leurs fermes et villages. La société Cap Congo occupe maintenant plus de 50 villages. Toute la rivière est à elle. »

Cette vente illégale constitue une violation flagrante de la loi foncière congolaise qui limite les cessions de terres par les gouverneurs de province à 200 hectares. L'ancien gouverneur Willy Itshundala aurait ainsi outrepassé ses prérogatives de manière considérable, mettant en péril les droits fonciers de milliers de personnes.

Face à cette situation alarmante, la Ministre d'État, Acacia Bandubola Mbongo, a assuré les notables du Kwilu de son soutien et de sa détermination à faire toute la lumière sur cette affaire. Elle a promis de prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits des populations locales et annuler cette vente illégale.

« Nous sommes très satisfaits d'avoir une Ministre qui écoute », a déclaré Claude Maluma. « C'est une première aux Affaires Foncières. »

Cette affaire met en évidence les enjeux liés à la gestion des terres en République Démocratique du Congo et soulève des questions sur la protection des droits fonciers des populations locales.

RB