Situation sécuritaire en RDC : Moscou prêt à soutenir

<p>En proie à des combats violents dans l'Est de la RDC et aux échanges de tirs entre les FARDC et les rebelles du M23, le gouvernement du Kremlin se montre disposé à discuter des paramètres permettant à la Monusco de soutenir la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) pour instaurer la paix dans l'Est [&hellip;]</p>

24 Février 2024 - 18:12
27 Février 2024 - 15:02
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Situation sécuritaire en RDC : Moscou prêt à soutenir

En proie à des combats violents dans l'Est de la RDC et aux échanges de tirs entre les FARDC et les rebelles du M23, le gouvernement du Kremlin se montre disposé à discuter des paramètres permettant à la Monusco de soutenir la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) pour instaurer la paix dans l'Est de la RDC.

Lors de sa déclaration mardi 20 février au cours de la réunion d'information du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en République démocratique du Congo, la représentante permanente adjointe de Moscou à l'ONU, Anna Evstigneeva, a souligné le soutien de la SADC à la RDC pour surmonter cette crise.

Pour le gouvernement du Kremlin, ces efforts conjoints reflètent un engagement en faveur du principe des solutions africaines aux problèmes africains.

«Il est important d'assurer une coordination adéquate avec la Monusco et de définir des modalités efficaces pour travailler ensemble afin de mettre fin à cette instabilité qui sévit dans l'Est. Nous sommes prêts à discuter des paramètres pour fournir un certain niveau d'assistance aux forces régionales», a déclaré Mme Anna Evstigneeva, la diplomate russe.

Concernant les reprises des offensives, elle a souligné que le M23, soutenu par l'armée rwandaise, a pratiquement repris toutes les positions cédées aux contingents de l'EAC en mars 2023, condamnant les bombardements de zones peuplées et de camps de personnes déplacées, causant la mort de civils, une situation ignorée par leurs bourreaux et leur allié Paul Kagame.

En appelant au déblocage des routes d'approvisionnement terrestre vers Goma, elle a également rappelé que les atrocités du M23 ont entraîné une crise humanitaire sans précédent et une rapide augmentation du nombre de personnes déplacées, atteignant environ 7 millions de personnes.

Albert Raphaël Ahindo