Terreur cadastrale à Kinshasa : Le combat d'une citoyenne contre un empire de corruption
<p>Au cœur de la Gombe, une commune huppée de Kinshasa, se déroule une tragédie foncière qui met en lumière les sombres méandres de la corruption en République Démocratique du Congo. Madame LOMANI ZINGA, propriétaire de la parcelle n°68 du boulevard Colonel Tshatshi, est victime d'une spoliation orchestrée par un réseau mafieux impliquant des acteurs nationaux […]</p>
Au cœur de la Gombe, une commune huppée de Kinshasa, se déroule une tragédie foncière qui met en lumière les sombres méandres de la corruption en République Démocratique du Congo. Madame LOMANI ZINGA, propriétaire de la parcelle n°68 du boulevard Colonel Tshatshi, est victime d'une spoliation orchestrée par un réseau mafieux impliquant des acteurs nationaux et étrangers.
La parcelle, objet du litige, a été légalement acquise par Madame Zinga en 1996. Cependant, en décembre 2017, son certificat d'enregistrement a été annulé frauduleusement par Gaby NTELA, alors Conservateur des titres immobiliers de la Gombe, sous l'influence de son oncle, Monsieur LUMEYA, ministre aux Affaires foncières à l'époque. Cette annulation a été effectuée pour favoriser CHADI ARBID, un sujet libanais, et Nicole TUMBA ASINA MAYANI, de nationalité congolaise, dans leur quête illégitime de possession.
Le réseau mafieux ne s'arrête pas là. Ils se targuent d'avoir la justice et les institutions de la République entre leurs mains, et leurs actions ne se limitent pas à la capitale. Des cas similaires de spoliation ont été signalés à travers le pays, alimentant un cycle d'enrichissement illicite et de financement des conflits armés à l'Est, contribuant ainsi au sous-développement persistant de la nation.
La connivence au sommet expose un réseau mafieux
La corruption foncière en République Démocratique du Congo dépasse les simples cas de spoliation. L'affaire de Madame LOMANI ZINGA, loin d'être isolée, est symptomatique d'un mal plus profond qui gangrène les institutions de la République.
L'arrivée de Monsieur LUMEYA à la tête du ministère des Affaires foncières et de son neveu, Gaby NTELA, à la circonscription foncière de la Gombe, a marqué le début d'une ère où les principes de justice et d'équité sont bafoués. Ensemble, ils ont établi un faux certificat d'enregistrement qui sème aujourd'hui la terreur parmi les propriétaires légitimes.
Ce réseau mafieux, composé d'expatriés et de complices locaux, ne se contente pas de spolier des terrains. Ils se vantent de contrôler la justice et les institutions, alimentant ainsi un cycle vicieux d'enrichissement illicite et de sous-développement. Les fonds acquis par ces moyens frauduleux sont soupçonnés de financer les conflits armés à l'Est du pays, perpétuant l'instabilité et la souffrance.
Entre intimidation et traumatisme, un combat pour la justice
La spoliation foncière en République Démocratique du Congo ne se limite pas à des documents frauduleux et à des transactions douteuses ; elle s'étend à l'intimidation et au traumatisme des victimes. Madame LOMANI ZINGA, propriétaire de la parcelle n°68 du boulevard Colonel Tshatshi, en est un exemple poignant.
Après avoir refusé à plusieurs reprises de céder sa parcelle à un prix dérisoire, estimé à 200 000 $Usd, alors que la valeur nette serait de 4 millions $Usd, Madame Zinga a vu des engins lourds envahir sa propriété, prêts à démolir tout sur leur passage. Cette agression brutale est le fait d'un réseau mafieux qui ne recule devant rien pour parvenir à ses fins.
La pression incessante et l'angoisse causée par cette situation ont eu des conséquences dévastatrices sur la santé de Madame Zinga. Traumatisée, elle a été contrainte de quitter le pays pour la Belgique, où elle reçoit actuellement des soins médicaux appropriés.
Ce réseau mafieux, qui n'en est pas à son premier forfait depuis l'ancien régime, trouve un appui solide auprès de certaines autorités du régime actuel. Cela leur donne confiance et les pousse à saboter les lois et normes de la République. Ces étrangers affirment clairement que ‘avant Kabila est égal à après Kabila, une expression qui désacralise totalement l'État congolais.
La rédaction dénonce ces pratiques et mobilise les autorités et la société civile autour de cette affaire. Il est temps que la RDC prenne des mesures concrètes pour mettre fin à la corruption foncière et pour garantir que les droits de propriété soient respectés et protégés.
#Justice Pour LOMANIZINGA #Stop Spoliation Foncière
Guyvenant Misenge