Austérité budgétaire en RDC : le ministre des Finances Doudou Fwamba gèle les mouvements du personnel
<p>Face à la nécessité de réduire ses dépenses, le gouvernement de la République démocratique du Congo a pris des mesures drastiques concernant la gestion du personnel de la fonction publique. Une directive émise le 1er juillet par le ministère des Finances en détaille les principaux éléments. Elle détaille une série de mesures restrictives concernant les […]</p>
Face à la nécessité de réduire ses dépenses, le gouvernement de la République démocratique du Congo a pris des mesures drastiques concernant la gestion du personnel de la fonction publique.
Une directive émise le 1er juillet par le ministère des Finances en détaille les principaux éléments. Elle détaille une série de mesures restrictives concernant les mouvements et la rémunération du personnel gouvernemental.
Le texte, signé par le ministre Doudou Fwamba, ordonne en premier lieu le gel de tout mouvement de personnel, sauf cas exceptionnels nécessitant une autorisation préalable. Cela signifie qu'aucune nouvelle affectation, mutation ou promotion ne sera autorisée dans l'immédiat.
Deuxièmement, la note stipule que les heures supplémentaires sont limitées à 72 heures maximum par mois, pour la période allant du 1er février au 1er juillet 2024. Cette mesure vise à réduire les coûts liés aux rémunérations complémentaires.
Enfin, les augmentations de salaire et promotions sont purement et simplement suspendues, toujours dans une logique d'assainissement des finances publiques. Seules les situations exceptionnelles pourront faire l'objet d'une autorisation spéciale.
Cependant, le gouvernement affirme que ces mesures temporaires sont nécessaires pour assainir les finances publiques et préserver l’emploi à long terme. Le gouvernement est donc contraint de serrer la ceinture et de revoir en profondeur la gestion des dépenses publiques, dont la masse salariale représente une part significative. L'objectif est de dégager des marges de manœuvre budgétaires pour financer les priorités du pays.
Djo Kabika