Banalia, Tshopo : Mangi, l'oasis minier sous le feu des rumeurs toxiques

La paisible localité de Mangi, nichée au cœur du territoire de Banalia, dans la province de la Tshopo, est depuis quelque temps la cible d'une campagne insidieuse. Des esprits malveillants s'emploient à propager des narrations fallacieuses, tissant une toile de désinformation dont le dessein ultime semble être de fracturer la sérénité ambiante et de perturber l'ordre public.
Contrairement à l'effervescence parfois trouble qui caractérise d'autres sites aurifères de la Tshopo, Mangi se dresse comme un havre de paix, une anomalie bienheureuse au sein d'une province riche en sous-sol. Cette quiétude, cependant, irrite visiblement certains individus. Animés d'une ambition trouble et d'une propension à la manipulation, ils orchestrent avec une audace déconcertante une entreprise d'intoxication informationnelle à l'égard des habitants de cette localité. Des paroles insidieuses, des actes sournois visant à exacerber les tensions et à inoculer les germes de la haine et de la violence, émanent de ces fossoyeurs de la paix, suscitant une légitime onde d'interrogation et d'inquiétude au sein de la communauté.
Leur récit, une construction fragile échafaudée sur un tissu de contrevérités, clame urbi et orbi que la Société Oracle Mining, ancrée au cœur de Mangi, aurait sciemment transgressé la décision solennelle de l’Assemblée Provinciale de la Tshopo, datée du 27 décembre 2024. Cette résolution, rappelons-le, décrétait la suspension sine die de toutes les activités extractives à travers la province. Pourtant, la réalité, palpable pour tout résident de Mangi, du notable au simple citoyen, dément catégoriquement cette allégation. Le respect scrupuleux des lois et la déférence envers les autorités légitimement établies constituent le socle du fonctionnement de la Société Oracle Mining depuis sa genèse et son implantation dans cette terre.
Il est notoire que Mangi vibre d'une intense activité économique. Les routes qui serpentent à travers cette localité voient un ballet incessant de camions-citernes, quittant le secteur de Popoyi pour irriguer en carburant le secteur de Baboa de Kole, distant d'environ 132 kilomètres du centre névralgique de Mangi, avant de poursuivre leur route vers la capitale provinciale, Kisangani. Dès lors, il apparaît absurde de vouloir lier la présence de ces mastodontes de la route à un hypothétique spectre d'agissements subversifs. La population de Mangi, accoutumée à ce flux constant de véhicules et d'autres engins, ne prête aucune oreille attentive à ces accusations dénuées de fondement, dont les motivations réelles ne font guère de mystère au niveau local. Dans ce contexte, tout esprit éclairé serait en droit d'exiger des preuves tangibles de la part de ceux qui colportent ces bruits alarmistes. Comme le dit l'adage latin, « Actor incumbit probatio » : la charge de la preuve incombe à celui qui allègue.
Dans un contexte régional et national marqué par des défis sécuritaires multiformes, toute tentative visant à instiller la psychose au sein des populations constitue une manœuvre dangereuse, susceptible d'être instrumentalisée par les ennemis de la République. Ces derniers guettent la moindre fissure informationnelle pour y infiltrer leurs stratégies funestes. Concernant spécifiquement Mangi et, plus largement, le territoire de Banalia, un sentiment de confiance émane quant à la maturité de leurs habitants. Il est peu probable qu'ils succombent à cette campagne de désinformation orchestrée par des forces centrifuges.
La stratégie sous-jacente à cette entreprise de déstabilisation apparaît clairement : il s'agit de fragiliser le tissu socio-économique des entités susmentionnées et, par ricochet, de la province de la Tshopo et de la RDC dans son ensemble, afin de semer le chaos et de saboter les efforts inlassables déployés par le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le dessein ultime est de compromettre la consolidation de l'unité et de la cohésion nationale, ainsi que l'instauration d'une paix durable, socle indispensable au développement intégral du Congo.
Rédaction