Guerre à l'Est de la RDC : le Japon, tel un phare dans la nuit, intensifie son soutien aux âmes déracinées de la RDC
<p>Dans le tumulte de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), où les échos des conflits résonnent avec une intensité croissante, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a levé les voiles sur une lueur d'espoir. Le gouvernement japonais, dans un élan de solidarité, a tendu deux mains généreuses, semant des graines de […]</p>

Dans le tumulte de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), où les échos des conflits résonnent avec une intensité croissante, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a levé les voiles sur une lueur d'espoir.
Le gouvernement japonais, dans un élan de solidarité, a tendu deux mains généreuses, semant des graines de bienveillance sous forme de contributions totalisant environ 10,4 millions de dollars américains. Annoncée ce 4 avril 2024, cette aide survient tel un baume en ces temps de déficits de financement sans précédent.
Les affrontements, tels des orages violents, secouent la terre de la RDC, laissant derrière eux des vies éparpillées comme des feuilles emportées par le vent. Les populations, prises au piège dans l'étau de la guerre, se retrouvent sans abri ni biens, luttant pour accéder à l'eau limpide et à la nourriture qui nourrit non seulement le corps mais aussi l'âme.
« Ce financement est une aurore qui étend la portée du PAM vers ceux qui vacillent sur le fil du risque, en particulier dans l'est, où le conflit a déraciné près d'un million de personnes en quelques mois seulement », a déclaré Peter Musoko, le gardien et Directeur Pays du PAM en RDC.
Le PAM, tel un berger, guide et nourrit 148 000 enfants dans 4 provinces et envisage d'étendre son troupeau à 600 000 âmes en 2024. Pour continuer à porter cette torche d'espoir, le PAM aura besoin de 548,5 millions de dollars américains au cours des six prochains mois, afin de maintenir ses opérations, y compris dans l'est, où la violence a déclenché des vagues de déplacements massifs.
« Il est impératif de répondre aux cris du présent tout en semant les graines d'un avenir florissant, pour que les familles puissent cueillir les fruits d'une alimentation saine », poursuit Musoko, évoquant la vision d'un développement durable.
Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays a grimpé à environ 6,4 millions, avec une concentration significative dans les provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Dans ces terres, 5,3 millions de personnes ont été contraintes de quitter leur nid. D’octobre à mi-décembre 2023, 720 000 personnes supplémentaires ont été poussées à l'exode par l'escalade de la violence dans le Nord-Kivu.
« Près d'un quart de la population congolaise est plongée dans les abysses d'une insécurité alimentaire aiguë. Les besoins humanitaires, tels des montagnes infranchissables, atteignent des sommets inédits, exacerbés par le manque d'infrastructures de transport et de communication, l'accès limité aux marchés et, même lorsque la nourriture est à portée de main, les prix élevés et la baisse des revenus rendent le repas quotidien un luxe inaccessible pour beaucoup, y compris pour les jeunes esprits en milieu scolaire. Le soutien du Japon est une brise qui vise à fortifier la sécurité alimentaire et la résilience dans les tempêtes d'urgence, et à contribuer à l'éradication de la faim dans les écoles, élevant ainsi l'éducation des enfants », a souligné S.E. M. Hidetoshi Ogawa, l'Ambassadeur du Japon en RDC.
La République démocratique du Congo, face à l'une des plus grandes crises alimentaires de notre époque, voit environ 23,4 millions de personnes confrontées à des niveaux d'insécurité alimentaire de crise et d'urgence, dont 5,4 millions dans les provinces orientales de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
P.M