L’ONU relocalise temporairement son personnel non essentiel à Goma face à l’aventure criminelle de l’Armée rwandaise

En raison de la détérioration continue de la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a annoncé la relocalisation temporaire de son personnel non essentiel basé à Goma. Cette mesure concerne principalement le personnel administratif et d’autres membres pouvant exercer leurs fonctions depuis un autre lieu. L’objectif est d’assurer la sécurité du personnel tout en maintenant les opérations essentielles dans cette région en crise.

Cette décision, prise dans un contexte marqué par l’insécurité croissante, vise à protéger les employés des Nations Unies tout en assurant la continuité des activités critiques sur le terrain. « Cette relocalisation n'affecte en rien notre engagement indéfectible envers les populations du Nord-Kivu », a déclaré un porte-parole de l’ONU.

Le personnel essentiel demeure à Goma pour poursuivre les opérations vitales, telles que la distribution de l’aide alimentaire, les soins médicaux, l’assistance en hébergement et la protection des communautés vulnérables.

Malgré ce déplacement temporaire, l’ONU réaffirme son rôle clé dans l’aide humanitaire et la protection des populations touchées par le conflit. L’organisation travaille en collaboration étroite avec ses partenaires humanitaires et les autorités nationales pour garantir que l’assistance vitale parvienne aux populations dans le besoin.

Les activités critiques, notamment celles visant à prévenir les menaces contre les civils, restent une priorité. La relocalisation temporaire sera réévaluée en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.

Dans son communiqué, l’ONU a tenu à rassurer les habitants du Nord-Kivu et de la République démocratique du Congo sur son soutien indéfectible en faveur de la paix, de la stabilité et du développement durable.

« Nous restons solidaires des populations du Nord-Kivu et continuerons à œuvrer pour leur sécurité et leur bien-être, malgré les défis actuels », conclut l’organisation.

Alors que les tensions persistent dans la région, cette décision met en lumière la complexité des défis auxquels les agences humanitaires et les acteurs internationaux doivent faire face pour soutenir les communautés affectées par l’instabilité.

Gracieux Bazege depuis Goma