RDC : Selon Guillaume Ngefa, Jacky Ndala n’a pas droit à la libération conditionnelle

La situation de Jacky Ndala, figure de l'opposition et ancien président de la jeunesse du parti Ensemble pour la République, a été abordée par le ministre de la Justice, Guillaume Ngefa, lors d'un briefing à Kinshasa. Interrogé sur la possibilité d'une libération conditionnelle de l'opposant, détenu à la prison de Makala, le ministre a clarifié les conditions requises. « Pour obtenir une libération conditionnelle, il faut remplir certains critères, notamment avoir passé ⅔ de sa peine, ce qui n’est pas le cas de Monsieur Ndala », a-t-il déclaré. Il a ajouté que la décision de libération relève bien de son ministère et du parquet, mais qu'elle doit respecter les critères légaux établis.
Concernant l'état de santé de Jacky Ndala, qui a suscité l'inquiétude de ses proches et de l'opinion publique, Guillaume Ngefa a tenu à rassurer. Il a indiqué que l'opposant avait déjà reçu des soins médicaux après avoir été transféré vers deux hôpitaux de la capitale. « Aujourd’hui, il est retourné à la prison de Makala. Un médecin suit l’évolution de sa santé et nous aurons un rapport sur ses conditions », a-t-il précisé. Ces déclarations font suite aux alertes médiatiques de Jacky Ndala et de ses avocats, qui avaient demandé un transfert hospitalier pour une meilleure prise en charge.
Dans ses précédentes déclarations médiatiques, Jacky Ndala avait fait état de son état de santé préoccupant et avait laissé entendre que son éventuel décès pourrait être imputé au pouvoir en place. Ses avocats avaient également sollicité un transfert pour des soins adaptés. La position du ministère de la Justice, exposée par le garde des Sceaux, insiste sur le respect strict de la procédure légale et des critères d'éligibilité pour une libération conditionnelle, tout en affirmant que le suivi médical du détenu est assuré.
Rédaction